Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Droits et devoirs : Moteurs du progrès social

Respectable Loge, La Source Fraternelle, Orient de Livry-Gargan, Région 7 Ile de France

Mots Clefs : DevoirsDroitsMéthodeProgrès socialRéinventer

Aujourd’hui, et comme un Grand Maître l’a souligné dernièrement : « il nous faut aborder le Nouveau Monde en abandonnant l’Ancien et ses certitudes » :

La République, c’est un mode de gouvernement dans lequel le Pouvoir est exercé par des personnes élues.

La Citoyenneté, c’est le fait pour un individu, pour une famille, ou pour un groupe, d’être reconnu officiellement comme citoyen, c’est-à-dire membre d’une ville ayant le statut de cité ou plus généralement d’un état. C’est un individu considéré du point de vue de ses droits politiques, qui fait preuve d’esprit critique.

Du temps de nos grands-pères qui étaient des visionnaires, la franc-maçonnerie était considérée comme un contre pouvoir. 70% des Lois étaient issues du travail des loges maçonniques.

Que dire de notre République et de ce qu’elle laisse au pouvoir local en termes de marges de décisions dans la crise actuelle. Nous avons senti les Maires particulièrement impuissants face aux annonces. Cette crise est gérée de manière centralisée au nom de la sécurité.

Pour œuvrer pour le progrès de l’humanité, il nous faudrait revoir notre méthode de travail, se donner les moyens de faire des propositions bien ficelées. Ouvrir les esprits pour donner à voir au plus grand nombre plus justement devrait être notre objectif premier. Il ne s’agit pas de nous plier au diktat mais bien de défendre les valeurs de la République : « Liberté, Égalité, Fraternité », et pour cela sensibiliser chaque citoyen au droits et devoirs qui lui incombent.

Organiser le respect des droits et mettre chacun face à ses devoirs, est la base de toute société qui œuvre pour le progrès social :

Une S∴ a comparé notre comportement à celui d’une biche apeurée par les phares d’une voiture et qui se retrouve comme paralysée sans la capacité et la volonté de s’échapper. En effet, chacun dans son univers lutte pour maintenir ce qui lui semble essentiel dans son quotidien. Avec la crise, les comportements de chacun sont prudents et surtout ni ne remettent en cause, ni ne demandent de compte de peur de fragiliser encore un peu plus la période et le gouvernement qui y fait face.

Ne serions-nous pas à notre place de maçon d’interpeler l’État et de lui demander de rendre des comptes sur les objectifs réels de toutes ses privations de nos libertés ?

Ne serions-nous pas à notre place de maçon, de remettre en cause la manière de gérer pour ouvrir au mieux tout le champ des possibles au-delà des pouvoirs politiques ?

Mais aussi et surtout, sommes-nous toujours des maçons lorsque nous ne nous battons pas pour faire respecter les valeurs républicaines ?

Ne s’agit-il pas aujourd’hui pour les maçons de proposer de construire une VIème République autour des valeurs républicaines, plus respectueuse des droits de chacun et plus contraignante envers chaque citoyen face à ses devoirs ?

Le monde est différent, les maçons doivent s’efforcer à comprendre et s’adapter à ce nouveau monde :

  • Inciter les citoyens, donc à notre niveau en atelier, à être source de propositions et évaluer ensemble la faisabilité des actions à mener. Nous avons élu un représentant, le grand Maître ; c’est lui qui, au final, décidera, mais il faut qu’on l’alimente constamment par nos idées, réfléchir sur l’opportunité ou non et les conséquences liées aux décisions.
  • Qui dit citoyenneté, dit écoute et respect de l’autre, quel qu’il soit. Aussi, il semble indispensable d’arrêter de créer ce monde individualiste que nous vivons depuis plusieurs années. Nous avons besoin de l’autre pour exister et cet autre doit pouvoir être écouté et entendu.
  • Il est indispensable, pour que nous puissions vivre sereinement, que chacun d’entre nous fassions, selon nos possibilités, respecter nos valeurs républicaines, celles qui ont couté de nombreux morts pour les faire reconnaitre. Il faut que chacun n’hésite pas à intervenir s’il constate des manquements et  ne plus mettre uniquement  la responsabilité sur la police ou sur le gouvernement. Pour cela les médias ont un rôle prioritaire à jouer. C’est l’affaire de tous.  Il faut mettre en exemple les expériences menées pour qu’elles deviennent générales.

Enfin, si nous ne pouvons plus nous saluer par les signes et attouchements, comment pourrait s’exprimer notre fraternité ?

Nous devrions rester masqués et gantés, plus d’embrassades non plus ni de mains l’une sur l’autre. Et cela pour nous protéger les uns, les autres. Pourquoi ne pas y substituer un salut par le regard. Un signe qui met davantage à l’honneur le regard, symbole de l’attention que l’on attache à une personne en portant une vision sur elle.

Construire une veille citoyenne, prémices d’un projet de VIème République plus respectueuse des droits et porteuse des devoirs pour mieux responsabiliser chaque citoyen.

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