Respectable Loge, La Foi Maconnique, Orient de Castres, Région 17 Sud et Loges d'Espagne
Mots Clefs : PrincipesAnnonce de la problématique en jeu
La préservation des principes de la République (indivisible, laïque, démocratique et sociale), articulés autour de ladite « 5e », doivent aujourd’hui être réinterrogés à l’instar des situations évoquées dans le livre Blanc et notamment en ce qui concerne l’éventuelle évolution du mode de gouvernance politique, autrement dit, la manière dont le Législateur a permis l’acquisition de droits et de devoirs auprès de nos femmes et hommes politiques censés prendre les décisions pour la Nation, dénommées ci-après nos dirigeants.
En effet, passer sous silence une évaluation (en vue d’un éventuel changement) du mode actuel de gouvernance, viendrait en effet à ne pas considérer l’installation d’un monde d’après. A contrario, vouloir totalement révolutionner les acquis apportés par l’actuelle Constitution et l’évolution des Lois via le socle de la démocratie représentative serait dangereux dans le sens où les virages à prendre doivent consolider à la fois les acquis (humanistes, sociaux, économiques, environnementaux etc) mais également l’ouverture au changement, y compris pour nos dirigeants qui manipulent les deniers publics à tout niveau (local ou national).
Étant entendu cette nécessité d’un nouveau monde, plus humaniste, plus respectueux des enjeux de la Planète, on peut également retenir qu’il est toujours possible de décider d’une Politique nationale « européo » voire « mondialo-compatible.
Analyse de la situation et ce qu’elle est devenue en ces temps de crise
Cette contribution vise précisément la notion de mandat politique et sa durée dans le temps. Les mandats poussent (ou invitent) actuellement nos dirigeants à se professionnaliser, faisant de nos hommes politiques, des hommes politiciens qui, pour certains, considèrent que la Politique est un métier, justifiant ainsi la « perdurance » de leur action personnelle pour un intérêt soi-disant général. Or, comme le Drapeau, comme la Marianne, comme le réflexe laïc, la conscience (ou la défense) d’une idée politique n’est pas l’apanage du seul « mandaté » : l’Idée doit pouvoir être portée par chaque citoyen, quel que soit son niveau d’étude ou d’engagement en société. Il en va d’une responsabilisation au sein de la Vie Publique, même si tout le monde n’en rêve pas, mais qu’a fait la France contre le désintérêt du peuple pour la chose politique ? Vouloir faire de l’ensemble de la population, un groupe de citoyens responsables souhaitant s’engager, doit être porté à l’attention de nos dirigeants actuels afin d’orienter une future législation en ce sens. La France Jacobine le sera-t-elle toujours ? « Panem et circenses » doit-elle toujours être une maxime à entretenir ?
Proposition d’actions concrètes
En conclusion : s’engager pour la défense d’une idée politique dans la durée doit être dissociée d’un objectif personnel devant rester court et fini car, par essence, rendu fragile par le système électoral. Cette dissociation de l’Homme et de l’Idée semble plus saine pour porter un enjeu politique et préserve également l’élu, humain avant tout. En effet, l’optique de re-élection (et son corolaire qu’est la langue de bois…) peut aussi transformer la Politique en drogue dure. Or, une autre vision de la Politique ne consisterait-elle pas en une conservation de sa noblesse par un détachement du caractère individualiste, borné dans le temps, pour permettre l’Humanisme d’entrer en Politique ?
Tout le monde se sent indispensable mais nul n’est irremplaçable…
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