Respectable Loge, Convergence et Progrès, Orient de Nantes, Région 9 Ouest
Mots Clefs : ÉcologieLivre blancPré travailLe réchauffement climatique est une réalité qui s’impose avec de plus en plus de preuves. Si des polémiques résident encore concernant la part de l’influence de l’activité humaine sur cet évènement, il n’en est pas moins vrai que nous participons activement à l’augmentation des gaz à effets de serre. Depuis les années 1970, d’éminents scientifiques alertent la population sur les dangers potentiels que l’humanité risque de rencontrer à terme et de nombreuses ONG et partis politiques défendant une société plus « écologique » émergent. Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs qu’une conséquence de l’activité humaine, la diminution des espèces animales, l’épuisement des ressources fossiles pour nourrir et faire vivre la population humaine sont aussi des sujets qui nous interpellent.
Parallèlement à ces alertes et transformations sociétales, l’humanité n’a jamais été aussi « heureuse ». En termes de santé, de nourriture, d’éducation, de culture, de violence intra ou inter étatiques, nous n’avons jamais été aussi bien traités. Les chiffres et rapports de l’ONU, l’OMS, de la FAO montrent clairement, preuves à l’appui, que le pourcentage de personnes mourant en bas-âge, de faim, de guerres diminue pendant que l’espérance de vie à la naissance est toujours très élevée, le nombre de personnes alphabétisées augmente et que l’accès à l’éducation et à la culture s’accroit. Certes, ce n’est pas le paradis et il reste encore beaucoup de travail à réaliser, mais une évidence s’impose : c’était pire avant.
Nous sommes donc face à un cruel dilemme : comment apporter plus de croissance de « bonheur » à l’humanité tout en limitant les effets néfastes de notre croissance au risque de provoquer une régression préjudiciable ? En tant qu’humanistes, notre devoir est d’améliorer ou au minimum de conserver nos acquis tout en s’assurant d’un respect de la Nature dont l’être humain fait partie et, contrairement aux autres espèces animales, a conscience de l’état dans lequel nous sommes.
L’écologie est tout d’abord une science, une science de la vie qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. L’écologie fait partie intégrante de la discipline plus vaste qu’est la science de l’environnement.
Cependant, notre propos suppose que nous fassions des propositions politiques, afin d’assurer une croissance « heureuse », pérenne et efficace. L’écologie est un sujet politique depuis les années 70. Je parlerai donc, pour ne pas confondre, d’écologisme. En France la candidature de René Dumont en 1974 peut être considérée comme le démarrage de l’écologisme – pour l’anecdote, les premiers à évoquer ce sujet sont Isidore Geoffroy Saint-Hilaire qui crée en 1854 la Société impériale zoologique d’acclimatation et le géographe anarchiste Élisée Reclus à la fin du XIXème siècle. Tout d’abord ancré dans les mouvements altermondialistes, anti capitalistes, libertaires, l’écologisme est un mouvement plutôt contestataire, hétéroclite avec peu de résonnance électorale. Jusque dans les années 1990, on ne se préoccupait peu de la problématique écologique et les pays libéraux de droite, de gauche ou socialiste n’accordaient que peu d’intérêt à la question écologique. Ce n’est que dans les années 90 et surtout après la création du GIEC, en 1988, que la question écologique est revenue au centre du débat.
C’est aussi à cette époque que les mouvements écologistes remportent des victoires électorales (notamment aux européennes) et vivent leurs premières scissions avec la création de mouvements écologistes plus « libéraux » voire « conservateurs ».
L’écologisme, la politique prônant la prise en compte des problématiques écologiques, est-il de gauche ou de droite ? Pour moi, ni l’un ni l’autre. Car si nous n’y prenons pas garde, l’humanité disparaitra dans la douleur, et ce, que l’on soit collectiviste ou individualiste.
J’ai indiqué dans ma problématique que nous étions des humanistes, et que notre choix était de se diriger vers une politique la plus respectueuse des humains et de la Nature, pérenne et efficace. Nous ne devons pas tomber dans l’idéologie sectaire ou dans l’utopie poétique, il est urgent de se réunir autour de solutions débattues avec la rigueur qu’exige une démarche scientifique car nous n’avons pas le droit à l’erreur.
On doit donc dépasser nos idéologies passées et nous activer ensemble en prenant des décisions de manière rationnelle, légitimée et rigoureuse.
Les propositions que j’énonce ci-dessous portent sur les domaines suivants :
Enfin, et ceci est lié à l’écologie car à terme, il y a des ressources à aller chercher et l’humanité se doit d’aller voir ailleurs :
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