Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Prospective appuyée sur des thèmes notamment philosophiques et maçonniques

Respectable Loge, Les Francs Chevaliers de Saint André d’Écosse et Solidarité réunies, Orient de Bordeaux, Région 16 Sud-Ouest

Mots Clefs : Humanisme

Hé bien c’est bien, oui bien. Cela m’a fait penser au concours d’entrée à l’Ena où on demande au candidat supposé être chef de cabinet d’un ministre ou d’un préfet de préparer un discours pour cette personnalité, et pour être sûr que le candidat restera bien dans la doxa ambiante on lui remet un dossier de coupures de presse.

J’ai retrouvé tout ça dans les documents que j’ai reçus et de ce fait tous les thèmes qu’agitent les médias et le presse et qui constituent presque un inventaire des sujets actuels dans les programmes électoraux en particulier.

Qu’il me soit permis toutefois de faire quelques observations.

S’il y a un inventaire du y a qu’à il n’y a pas de solutions proposées or la réussite de tout projet découle de sa mise en œuvre en quelque sorte le problème étant bien posé quelles solutions pratiques et détaillées va-t-on proposer. En quelque sorte après le pourquoi exposer le comment. Je n’ai trouvé dans ces documents aucune solution, sauf une.

Il s’agit de la lutte contre de covid 19 par l’intermédiaire de la limitation des concentrations d’habitat excessives en favorisant la pratique des gestes barrière par l’habitat individuel avec jardin. Si la solution du problème de la pandémie passe par « Sam Suffit » avec jardinet il faut en effet envoyer cette proposition au Comité scientifique qui manque cruellement d’idées. Ceci m’a fait penser à mon maître Ferdinand Lolp qui hantait le quartier latin dans les années 50 et qui militait pour l’extinction du paupérisme après 10 heures du soir.

On se plaint à juste titre de ce que les partis politiques et les forces dites représentatives, entendons les syndicats, soient minoritaires et aient perdu tout crédit auprès de la population. Or tout a été fait depuis 1981 pour donner aux syndicalises un statut de personnalités qui les a éloignés de leur base. Se reconnais-t-on dans un membre d’un conseil d’administration d’une société ou d’un organisme tel qu’ne caisse de retraite ou autre. Il y a eu là une dérive souvent assimilée à une collaboration de classe.

Il en est de même pour les élus : égo, privilèges, trahison de leur programme, absentéisme aux séances de l’assemblée. En ce qui les concerne si le mandat impératif est généralement repoussé il devrait y avoir lieu à chaque fin de mandat à la comparution devant un tribunal populaire chargé ou de récompenser leur action ou de les condamner pénalement le cas échéant.

D’une manière assez imbécile il a été dit il y a quelques années ; : « Lafouge milite pour une 6e ou  7e république ». Le chiffre ne m’intéresse pas, par contre je milite pour la convocation d’une assemblée constituante qui enfin rendrait réelle le gouvernement du peuple par lui-même. Aussi ai-je vu avec satisfaction qu’on proposait une évolution de la Constitution de la République Française. Compte tenu des attitudes conservatrices et réactionnaires de la classe politique ceci ne peut passer que par une nouvelle république, la 6e chiche.

J’avoue avoir été peiné par cette phrase : « insister sur une laïcité bien comprise qui est le pilier de l’acceptation de l’autre et de l’union citoyenne ». Nous avons là la doctrine véhiculée par le pouvoir et les médias d’une espèce de tolérance qui accepte tout au nom du vire ensemble. La laïcité c’est à, la fois la liberté absolue de conscience et la République chez elle et les religions également chez elles selon la formule de Victor Hugo, sous réserve des nécessités de l’ordre public.

Lorsqu’on dit que l’Etat est garant que la société fonctionne bien c’est ouvrir la porte à l’étatisme actuel qui fort de ce principe impose les mesures les plus impopulaires. La solution peut être effectivement = dans les commissions de quartier en prenant garde à la constitution de soviets dirigés par des demi fous. Mais lit-on, il faut des dispositifs institutionnalisés ! Vive la norme comme solution, veux voir qu’une tête !  Et l’ordre règnera ; on peut rêver d’autre chose.

Juste titre on aborde la question du machisme dominant et de ce tropisme vers le pouvoir. Mais dans ce domaine nous partons de loin dans notre assemblée précisément où on se refuse à l’expression frères et sœurs pour ne nommer que des frères ou encore s’obstiner à faire prêter serment à nos sœurs sur les Constitutions d’Anderson qui excluent les femmes de la franc-maçonnerie. Vaste problème qui a occupé le monde longtemps : les femmes ont-elles une âme ? insoluble !

Je ne sais qui a eu l’idée géniale de recourir à l’opinion d’un MASC. Vu la manière dont le Suprême Conseil Ecossais s’est conduit en essayant de s’immiscer dans les affaires du GODF, singulièrement sur le thème de l’après et le brillant succès que s’en est ensuivi je crois que les MASC devraient s’occuper de problèmes de leur juridiction et pas de ceux des autres. Par ailleurs la première phrase m’a donné à réfléchir : « il ne s’agit pas de mettre en cause ce qui fonctionne dans le capitalisme, libre entreprise, lois du marché, etc, mais d’en fixer les limites raisonnables. » Si notre salut réside dans le capitalisme ça devrait se savoir. Le socialisme a échoué, le capitalisme a gagné. Notre devoir est de rechercher des solutions alternatives dont un certain nombre ont été esquissées au travers de ces travaux, et non d’assurer la survivance du capitalisme. Je n’insiste pas plus sur cette contribution parfaitement conservatrice dans plusieurs des opinions proférées.

Que peut faire le GODF ? Je vous rassure : rien. Dans le passé des années 78 des essais ont été tentés sans résultat. Nous avons eu des devoirs de vacances et des réflexions intéressantes ont été menées hélas sans l’esquisse de solutions pratiques, tout en laissant de côté le traitement des urgents problèmes de l’heure : violence croissante, dégradation du milieu naturel, impossibilité pour les jeunes de se loger vu les prix à la location et à l’achat d’un logement, abstention citoyenne et pas seulement vis-à-vis de la politique, attitude erratique du gouvernement. En 1870, Blanqui écrivait dans son journal « la Patrie en danger » : « Nous sommes gouvernés par l’ineptie en personne ». Tout est là !

Travaux intéressants mais partiels ; Je ne peux que voter contre leur approbation, craignant que l’après ne soit pire que l’avant.

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