Respectable Loge, Les Amis Fidèles, Orient de Paris, Région 11 Paris 1
Mots Clefs : AnticipationEnsembleInclusionMédecine de VilleRepenserConstat et évolutions suite au COVID
Un triste état des lieux pour la politique de santé au lendemain de la 1ère crise aiguë
La gestion de la crise du COVID a montré combien les hôpitaux manquaient de moyens : il a fallu annuler et reporter des interventions, parfois graves, pour pouvoir accueillir les patients en service de réanimation.
Si cette crise était exceptionnelle, les premiers signes annonciateurs en Asie auraient dû nous permettre de nous préparer et d’anticiper : et bien non. Des patients ont dû être déplacés, voire même accueillis dans les pays voisins.
Par ailleurs, nous avons assisté à une communication calamiteuse, qui n’était faite que pour camoufler le manque de masques. Et chacun se demande aujourd’hui si tout cela n’est pas responsable en partie, de l’importance de l’épidémie d’une part, et d’autre part du manque de confiance dans la parole gouvernementale, qui aboutit à un mauvais suivi des instructions.
Les soignants hospitaliers, déjà malmenés et au bord de l’implosion, ont été sur-sollicités pendant toute cette période.
Dans le même temps, les médecins de ville ont, eux aussi, fait l’objet d’une activité durcie, en sachant qu’ils n’avaient pas le matériel de protection nécessaire : l’État, qui parlait d’un pays en guerre, a donc envoyé ses soldats au front sans armes.
Enfin, il reste cette interrogation de la restriction des libertés individuelles et collectives, du jour au lendemain, avec le confinement, sans que personne ne réagisse.
Le Président Macron a eu la possibilité de légiférer par ordonnance pendant la pandémie en utilisant l’article 38 de la Constitution. D’un point de vue de la santé, quelles sont les limites à cette restriction des libertés ?
Quelles réflexions cela a-t-il amenées ?
Pour que les soignants hospitaliers tiennent au plus fort de la crise, des tas de promesses leur ont été faits. Pour que les médecins de ville tiennent, rien n’a été fait.
Les patients chroniques ont, pour un certain nombre, arrêté leur prise en charge, et cela pouvait être à la demande des établissements hospitaliers.
Il apparaît aujourd’hui, à demi-mot, que des retards de diagnostic, de prise en charge, de suivi, et nous ne savons pas encore toutes les conséquences, de pathologies, avec de réelles pertes de chances pour les patients, sont dus à la mauvaise gestion de la crise du COVID 19.
Combien y aurait-il de morts secondaires ? Sans parler des personnes âgées dans les EHPAD, qui se dégradent ou décèdent, faute d’avoir eu des relations sociales pendant trop de temps ?
Alors il y a bien eu le Ségur de la santé. Mais celui-ci a oublié deux grandes dimensions essentielles, qui donc à ce titre le rendent inutile : les médecins de ville, et les patients.
Propositions et idées
Une fois ces constats posés, plusieurs réflexions peuvent être faites pour l’avenir.
Il faut donc réinventer un système de santé, plus responsabilisant. Tout en menant une réflexion incluant tous ses acteurs, afin de mieux anticiper. Et partager ce travail à l’échelle européenne.
Construire un monde viable, vivable et équitable
Face à la menace d’effondrement dû au productivisme systémique consumériste. Le système néolibéral, qui a enfanté la globalisation, veut faire de la quête infinie de « l’avoir » l’aspiration de l’Homme. Ce système en fait...
Lire la suiteLe prix de la santé
Le constat : « une mascarade » La problématique de départ est issue du travail réel. Loin de l’événement festif haut en couleurs, la mascarade dont je parle, est plutôt un simulacre effrayant. Le gouvernement nous a assuré...
Lire la suiteComment préparer et commencer à gérer dès à présent les crises à venir ?
Problématique : la logique court-terme conduit à l’inconscience et à une dette envers le futur. Les crises récentes, en particulier la crise sanitaire du Covid 19, démontrent clairement le manque de contrôle et de cohésion,...
Lire la suite