Perspectives générales

Santé et solidarité

Notre système de santé s’est révélé être, à l’occasion de cette crise, ce que nous savions depuis longtemps : un système à bout de souffle. Il a finalement « tenu le coup », car la France en particulier, et l’Europe en général, ont trouvé les moyens de réagir. Cependant, il apparait que les politiques successives dans le domaine de la santé ont conduit à cette situation. Les mouvements sociaux de 2019 avaient, pour certains d’entre eux, trouvé leur origine dans le constat de « l’état système hospitalier français ». Pour l’améliorer, il faut bien sûr d’abord une prise de conscience politique du problème. Cela sera-t-il possible ? Le fait est que les systèmes sont imbriqués comme des poupées russes. La France a ses propres règles. Elle fait elle-même partie de l’Union Européenne. Qui elle-même agit dans le cadre de structures mondiales (O.M.S.etc…). A priori, on peut supposer que la France devrait d’abord prendre un certain nombre de décisions, en particulier la relocalisation de certaines industries afin de retrouver un minimum d’autonomie, nécessaire en cas de crise brutale et inattendue. Ce, afin de ne plus dépendre de structures extérieures à la France. Il serait alors possible d’envisager un système de santé publique unique dans l’Union Européenne. Il faut pour cela susciter un rapprochement des peuples. Les réactions, certes minoritaires mais malheureuses, de certains de nos voisins sarrois à l’encontre de Français, surtout des travailleurs frontaliers, ne sont à priori, pas de bon augure. Cependant, la majorité des Allemands condamnent de tels agissements. C’est dans les périodes de difficultés et de crise, que la solidarité doit se renforcer et permettre alors une coopération entre les Européens. A terme, on pourra alors envisager un système de santé publique unique de l’union Européenne. Ce processus long et exigeant, doit se faire selon cette dynamique.

Économie

« Plaisir » de consommer contre angoisse de retourner en magasins, achat local malgré un pouvoir d’achat restreint, envie de « changer le monde » face aux inégalités… En quoi la crise du coronavirus a-t-elle bouleversé nos habitudes commerciales ?

Selon une étude, une majorité de français considèrent que beaucoup de choses vont changer dans leur mode de vie après le confinement, le reste envisageant plutôt cette période comme une simple parenthèse.

« Si les trois quarts d’entre eux se jugent épargnés au point de vue économique, ils sont tout de même 25% à déplorer des pertes importantes dans leurs revenus et 80% à estimer que les prix ont augmenté en parallèle, ce qui pèse sur leur budget »

Après cette période de frugalité contrainte, 47% des Français espèrent retrouver rapidement le « plaisir de consommer » et 53% manifestent au contraire une intention de « ralentir » à ce niveau.

Enfin, souligne l’étude, pour soutenir l’économie mais aussi les producteurs en difficulté, le « made in France » est un objectif pour une majorité de français : « Consommer moins, mieux et local est plus que jamais au cœur de nos préoccupations. »

Des envies fortes, mais également des inquiétudes, : le choc économique lié au Covid-19 risque surtout d’accélérer la division de la société en deux parts pas du tout égales : d’une part ceux qui vont vouloir accélérer la transition vers autre chose (consommer moins mais mieux) et ceux qui ont hâte de retrouver le monde d’avant, avec toutes les frustrations que cela risque d’engendrer en raison d’une situation financière dégradée.

Le risque pour le commerce est que les consommateurs vont entrer dans un moment plus compliqué encore parce qu’il va falloir repayer les salaires, les charges… sans être certain de voir des revenus rentrer.

Autre tendance très forte mais éphémère ? : « la fin du concept du client-roi » et l’avènement du client « membre d’un écosystème », qui va désormais « faire attention à la vendeuse et à celui qui met en rayons et accepter de faire la queue ou de mettre un masque si ça doit protéger les autres ». Pourvu que cela dure… rien n’est moins certain.

Au final, il serait idéal de pouvoir concilier de nouvelles habitudes d’achats raisonnés, locaux et durables avec le respect de l’autre, de ses habitudes et de son compte bancaire.

2) L’individu et la société

La principale idée qui découle de ces différentes interventions, c’est que cette crise sanitaire exceptionnelle, met l’être l’humain au centre de l’univers. Elle a créé d’une part un élan de solidarité, une entraide, une générosité, mais d’autre part ce virus nous bouscule, car il génère un disfonctionnement au sein de notre société, une peur, une perte de liberté. Il contribue à accentuer la désocialisation et ouvre les portes à une incivilité générale.

Durant ces deux mois de confinement, nous avons pu prendre la mesure de nos mauvaises habitudes et de notre manque de confiance face à l’autorité. Cela nous a permis de constater que notre société humaniste est très fragile.

Cette situation anxiogène influence et met en péril notre système économique. Elle a mis en avant la réalité de certains métiers comme celle des caissières, des enseignants, des aides à domicile,…

En conclusion, nous devons apprendre à cohabiter en milieu hostile et vivre dans notre monde en étant masqué.

Notre force, c’est que l’avenir passe par la notion de faire-ensemble. Nous francs-maçons, nous avons un rôle à jouer, notre devoir, c’est de rassembler ce qui est épars et répandre partout LA LUMIÈRE.

3) Un nouvel Horizon

Il faut que l’Etat assume ses fonctions régaliennes dans les domaines de la santé, de

 L’énergie, des transports et de l’éducation

L’Etat doit être plus à l’écoute de la société

Il faut réaffirmer le droit au bonheur et éviter que le fossé générationnel ne se creuse davantage.