Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

L’imaginaire écologique élément humaniste du progrès contemporain

Respectable Loge, La Rose du Parfait Silence, Orient de Paris, Région 14 Paris 4 et Loges d'Europe de l'Est

Mots Clefs : Bien-êtreÉcologieImaginaireProgrèsSanté

L’humain est inscrit dans un système écologique global

De nos jours, il n’est pas fondamental d’avoir un parti pris écologiste pour constater que la nature est étroitement liée à la vie humaine et à son progrès.

Aujourd’hui, être sceptique vis-à-vis de l’importance du lien qui existe entre la bonne santé de notre planète et l’aspect qualificatif de la civilisation humaine, est une considération archaïque et démagogique.

À l’heure de la mondialisation, ne pas comprendre que l’économie et la politique dépendent du bien-être de la nature est aussi un manque de vision globale.

Nul ne peut nier que la nocivité du dérèglement écologique planétaire est fortement liée à une mauvaise gestion de le l’activité humaine, mais aussi au manque de régénérescence de la vision humaniste dans son rapport au monde. L’idée ancestrale dans laquelle l’humain est placé au centre de l’univers n’est plus une valeur contemporaine car, indépendamment de sa supériorité intellectuelle, l’humain fait partie d’un tout écologique naturel et universel, dont il dépend pour vivre et se développer.

Les répercussions mondiales de la Covid-19 ont souligné les liens étroits entre tous les secteurs de la vie humaine, qu’ils soient politique, économique, d’ordre public, de défense, religieux ou philosophique, et ont révélé l’importance cruciale de la valeur de la santé, de la notion du bien-être et ont mis à l’épreuve la fonction de l’imagination humaine en tant que moteur et concepteur de civilisation.

La maîtrise de l’imaginaire pour le progrès

L’histoire et la science démontre que le propre de l’être humain est sa capacité démesurée à imaginer pour progresser, construire un monde et le modifier, selon son libre arbitre et jugement.

L’humain, par son imagination, agit en fonction de l’imaginaire qu’il a créé. Par conséquent, allant dans le sens du progrès humain, il se doit d’analyser si ce qu’il fait, par la constatation de résultat de ses actes, est correct ou incorrect, s’il régresse, stagne ou au contraire, il progresse.

Il est bon de rappeler que dans le cadre de valeurs humanistes, le progrès n’existe, dans son idéal, que par la constatation réelle du bien-être humain personnel en même temps que celui du collectif.

Actuellement, la qualité des différentes conceptions imaginaires économiques, politiques, religieuses ou morales, dépend fortement de la santé du système écologique mondial, dont dépend aussi de manière vitale, la santé humaine.

Aujourd’hui, mettre au cœur la santé écologique planétaire et humaine est une affaire d’avant-garde, et, n’est en rien un facteur de remise en question des systèmes politiques ou économiques mais, une adaptation réelle et positive de ce même monde pour le faire progresser et évoluer.

Si la santé écologique, la santé humaine et le bien-être deviennent partie intégrante et fondamentale de l’imagination du progrès de l’humanité, alors on retrouvera un renouveau économique, politique, moral et social, aussi bien sur le plan matériel que philosophique. La revalorisation de l’imaginaire est ce qui relancera et prolongera la civilisation actuelle.

Faire face à l’absurde, combattre l’imaginaire apocalyptique

Sous prétexte de réalisme, même scientifique, l’idée de rapprocher le monde actuel à une vision apocalyptique est absurde, non pas parce que la fin de l’humanité pourrait être une éventualité, mais parce que ce schéma de pensée incarne une démarche obscurantiste et de résignation avérée, provoquant le dérèglement social et le mal-être. Il est également absurde de ne pas avoir conscience » et confiance en la capacité humaine, qui par la force de l’imaginaire, et par son seul point de vue, a toujours su faire jaillir de la lumière et du progrès réel, qu’il soit scientifique ou philosophique.

Dès lors, comment faire face à une vision « apocalyptique » de l’écologie mondiale ? En remettant au centre un nouvel imaginaire humain fondé sur la restauration d’un écosystème planétaire en bonne santé. La bonne santé doit être considérée comme un droit vital et inaliénable, comme un élément fondamental du progrès de l’humanité, comme une voie d’accès au bonheur.

Dans une démarche effective, la création imaginaire et utopique d’un monde idyllique est cruciale, voire urgente, et doit être prise comme un travail institutionnalisé en laboratoire de recherche, impliquant des spécialistes de tous les secteurs de la société.

Cette démarche, sérieusement considérée, pourrait être un premier pas vers le progrès et ainsi, contrecarrer l’imaginaire obscur et résigné qui tend à envahir notre civilisation contemporaine.

Proposition déontologique : Partant de l’idée que l’humain n’est pas le centre du monde, qu’il est partie intégrante d’un système écologique planétaire dont il dépend pour vivre et s’épanouir, qu’il a la capacité d’imaginer et de transformer son monde arbitrairement et, tenant compte du parti pris du progrès de l’humanité qui s’incarne dans l’idéal par le bien-être individuel en même temps que celui de la collectivité où il se développe, de ce fait, penser la bonne santé écologique est un droit et devoir inaliénable universel.   Situation géographique – scientifique – philosophique : Dans l’univers, dans une part de galaxie, debout sur une planète vivante dont je fais part intégrante, je suis humain, capable de tout, parce qu’avec mon esprit, avec mon imagination, je cherche et je trouve, car ainsi est ma nature.  

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