Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Le temps de la nouvelle fraternité

Respectable Loge, Luz Atlantica, Orient de Las Palmas de Gran Canaria, Région 17 Sud et Loges d'Espagne

Mots Clefs : DroitModérationMondialisationPeurResponsabilité

Introduction

Dans un article récent du philosophe et pédagogue José Antonio Marina, publié sur son blog, il parle de pondération comme « un argument juridique pour justifier à tout moment quel droit doit primer ».

L’auteur, se base essentiellement sur la distinction entre la liberté et la sécurité, de sorte que, pour le bien d’un débat houleux, on ne peut pas être écarté de sorte que l’autre puisse « régner » sans aucun contrôle.

C’est la modération, représentée par cette pondération, qui devrait nous guider dans la prise de décision et qui doit primer dans la discussion des moyens possibles d’aller de l’avant pour faire face aux conséquences économiques et sociales déjà causées par la pandémie à l’échelle mondiale.

Le contexte

Puisque nous parlons de mondialisation, il convient de tenir compte de la nécessité de traiter les menaces mondiales de manière coordonnée.

 Á cette fin, l’existence d’organisations supranational ayant un « poste de commandement » et, où le transfert de souveraineté suit un processus naturel de délégation et de compétences qui permet de faire face aux dangers qui affectent l’humanité avec des protocoles qui combinent solidarité, intervention rapide dans les lieux les plus touchés et, fourniture de ressources matérielles et humaines dans la résolution de cette menace mondiale.

Des organisations telles que l’Union européenne (UE), l’organisation des Nations Unies (ONU) et tant d’autres devraient être les mécanismes à partir desquels nous pourrions nous doter pour assurer la solidarité internationale et la fraternité universelle.

À cet égard, le débat entre la sécurité et la liberté indiqué au départ prend une prééminence particulière à l’heure actuelle. Nous devons garder à l’esprit que ce sera toujours une disjonction pour que rien ne puisse pacifier, mais une réponse, comme toujours, est nécessaire de toute urgence. la panacée n’est pas la prééminence de la sécurité sur la liberté ou vice-versa, mais, pour le bien de la fraternité que nous invoquons comme titre de ce fer et, surtout, comme un guide qui éclaire la façon dont nous marchons sur notre chemin vers la sagesse universelle, toujours imparable et lointain, le débat et, surtout, la pondération des deux concepts, peut-être le plus important, que nous aborderons dans ses multiples particularités dans la géopolitique mondiale, doit devenir le primordial que nous devons observer.

Nous percevons une peur, une peur de se contaminer, qui diminue notre solidarité, la peur des conséquences économiques et sociales qui peuvent esseuler les familles et, qui brise notre capacité à survivre et à prospérer dans la société, la peur du degré de contrôle que les entreprises privées et gouvernementales ont afin de nous protéger contre les menaces invisibles et mondiales comme en l’état actuel, et non des moindres, la peur de l’avenir qui nous attend. Avec leurs membres, une action a été décidée par les pouvoirs publiques et les organisations supranationales, très différente de celle jusqu’alors engagée pour tenter d’inverser les conséquences économiques de la crise de 2008 et que cela ne dérive en une « pandémie sociale » qui aggraverai les conséquences de

Cette maladie et, deviendrai le fondement pour l’énorme écart économique, ce qui peut être généré si nous n’entreprenons pas l’avenir avec des propositions audacieuses sur la redistribution des richesses et les injections de fonds pour l’activation économique. Nous ne pouvons pas oublier la menace que représente le protectionnisme économique, la montée du nationalisme et de l’extrême droite et, la discrimination envers les différences. il est démontré que l’existence de crises mondiales  ont des conséquences économiques et sociales majeures et, exacerbe les menaces énumérées ci-dessus. Je ne me fatigue jamais de répéter que, dans les eaux agitées, les pêcheurs sont ceux qui savent le mieux se déplacer, et ce sont eux qui peuvent contrôler de la meilleure façon les braises pour leurs sardines, sous la forme qu’un électorat, et la meilleure façon d’éviter, que les organisations supranationales, avec le soutien des pays qui les composent, ne tournent pas le dos à leurs citoyens.

Tout cela, sans oublier, bien sûr, le changement climatique et la détérioration environnemental. Comme le dit la sociologue Saskia Sassen, « ce virus change un peu les règles du jeu. On va avoir plus besoin l’un de l’autre. Nous allons devoir reconnaître que nous sommes plus fragiles.

Si cette affirmation est vraie, et je le crois, que devons-nous faire d’autre, pour en venir à la raison et comprendre que, sans une union politique, économique, sociale et sanitaire, notre avenir est extrêmement compromis ?

Conclusion et proposition.

 il faut une union, en laissant á part nos idéologies, pour sortir de cette situation. Mais surtout, il est nécessaire que les êtres humains prennent conscience de leur rôle dans le monde et, dans la société mondialisée, et soient capables de se demander si nous pouvons quitter ce monde en le laissant mieux que celui que nous avons trouvé… l’avenir de ceux qui nous succéderont sur la planète s’éloigne de nos actions actuelles et nous sommes obligés de faire de notre mieux pour le bien d’une fraternité universelle qui transcende les nouvelles générations.

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