Le temps d’après …

La crise COVID 19 inflige au monde des dégâts énormes, et pousse à réfléchir sur l’économie, mais aussi sur le comportement citoyen de chacun de nous face à l’État, l’Europe, au Monde.

Il faudrait en premier lieu prendre en exemple la Déclaration des Droits de l’Homme qui est celle du citoyen. Ils sont les droits fondamentaux, prioritaires sur les pouvoirs politiques

Les droits comme la liberté, l’égalité, la propriété, la sécurité, sont des « droits à l’homme ».

Les premiers reposent sur la confiance en l’Homme et les seconds sur la confiance en l’État.

Aujourd’hui l’humanité est confrontée à la mondialisation, la montée du religieux, l’illettrisme, l’individualisme, les dogmes, etc…. Les individus vivent au milieu de cet environnement et ne peuvent éviter que leur conscience individuelle n’en soit imprégnée.

Alors pourquoi ne pas regarder la vérité en face. N’avons-nous pas tendance à penser en fonction de notre propre position dans la société, bien conscients de nos droits, et de nos devoirs, afin de préserver notre tranquillité et nos avantages ?

La retraite à 60 ans est une belle chose, mais que faire lorsque la Sécurité sociale ne peut plus payer et que son déficit dépasse les neuf milliards d’Euros par an ?

Il en est de même pour le droit au travail mis à mal à cause de la mondialisation, la robotisation, les nouvelles technologies, qui prennent la place des salariés. Donc pas de travail, pas de logement, la précarité, la rue.

L’air est pollué, certains cours d’eau sont devenus invivables pour les poissons, les algues vertes envahissent les plages et le citoyen ne se fait pas de souci pour si peu…

Notre service public est en souffrance, mais en réalité il s’est éloigné des citoyens. Pour joindre ses services, il faut passer par une plate-forme téléphonique qui nous fait patienter jusqu’à ce que nous abandonnions.

La justice est censée juger mais condamne parfois des innocents (affaire Outreau) et d’un autre coté libère des criminels dangereux parce qu’un juge a oublié d’envoyer un papier à temps. Pareil pour la justice sociale, des trafiquants touchent le RMI ou le RSA, roulent en BMW ou en Porsche en faisant leur loi dans des quartiers en toute liberté.

L’École forme des élèves, alors qu’un tiers d’entre eux arrive au collège sans savoir vraiment lire, certains arrivent au bac sans savoir faire une règle de trois ou la preuve par neuf.

Quant aux politiques ils font semblant d’être honnêtes, nous mentent régulièrement, ne sont même pas présents sur les bancs de l’Assemblée Nationale, alors que leur absence est rémunérée à taux plein.

La désocialisation causée par le smartphone, le côté obscur des religions, la mondialisation, la corruption, le besoin d’exposer sa vie sur les réseaux sociaux, la lassitude, la télé, la morosité, les élevages industriels, l’addiction aux nouvelles technologies, l’envie de paraître, le dérèglement climatique, le refus de vieillir, le terrorisme, sont les grands problèmes à résoudre pour notre société à venir.

Notre société numérique ne pourra plus faire de retour en arrière, il nous faut accepter cette évolution, et essayer de comprendre comment notre quotidien va évoluer, parce que si le numérique doit être le moteur de la croissance économique, il risque d’apporter plus de problèmes que de solutions.

Des Cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et avec une ampleur sans précédent, des violations de confidentialité, des manipulations de l’opinion publique, arrivent sur nos écrans de pays étrangers et sont impunies.

L’intelligence artificielle arrive à grand pas – que sera-t-elle ? apportera-t-elle des solutions à nos problèmes ? deviendra-t-elle notre guide ? notre maître à penser ? Qui tendra les commandes de cet outil, et quel usage en sera-t-il fait ?

Il est grand temps de revenir aux vraies valeurs, réapprenons les bases, la morale, le civisme, le partage du savoir, la solidarité, observons scrupuleusement l’évolution humaine, la nature, notre proche environnement qui nous apprend beaucoup plus que tous les livres et les savoirs.

Appuyons-nous sur les bases de la laïcité qui constituent un exemple parfait du vivre-ensemble, alors que nous vivons séparés.

Et pour commencer, avant d’essayer d’améliorer le monde, essayons de s’améliorer soi-même.