Le déni de réalité ou l’oubli écologique

Problématique environnementale

Le monde de l’après pandémie, peut-il être différent de ce qu’il était avant en terme d’écologie et de préservation de notre planète ?

Notre confinement à montré très clairement que notre planète se portait mieux au regard de certains critères lorsque les populations sont confinées et ce en relation directe avec une réduction de la  consommation. Nous avons été confrontés individuellement et collectivement à un échec dans l’anticipation. Qui pouvait être averti, pouvait l’être à chaque niveau de responsabilité de notre société en constatant scientifiquement le dérèglement du climat et ses prévisibles conséquences. D’autres pandémies et catastrophes vont survenir, ne soyons pas dans le déni. Il nous faut inventer des solutions nécessaires et urgentes.

État des réflexions déjà produites sur le sujet

Nous pouvons nous appuyer sur  des articles d’Yves Cochet, l’ancien ministre de Lionel Jospin qui annonce la fin des hydrocarbures, le délitement des économies, la disparition des Etats, la diminution de la population mondiale de moitié pour cause de famine, d’épidémies et de guerres civiles.  

Il nous dit qu’il nous  faut imaginer un monde sans voiture, sans avion, très probablement aussi sans électricité, et donc sans Internet. Ce seront des sociétés très sobres, s’appuyant sur les low-tech [des techniques simples, issues notamment du recyclage de machines tombées en désuétude. 

Les rapports des scientifiques du Giec sur l’évolution du climat et de l’Ipbes sur l’érosion de la biodiversité qui alertent sur la survenue probable de catastrophes écologiques.

82 % de nos besoins énergétiques sont à ce jour assurés par des sources fossiles, non renouvelables. C’est le pétrole, le gaz, le charbon. Ces énergies vont se raréfier ou ne plus être exploitables tant leur extraction va devenir chère.

Le Vice président des Etats Unis d’Amérique AL GORE alerte également sur cette société nouvelle qu’il nous faut  appréhender sans baisser les yeux.

Propositions concrètes

• INVERSER LA POLITIQUE DE NATALITE : Yves Cochet : « Renversons notre politique d’incitation à la natalité ! » Dans un entretien remarqué au magazine L’Obs, Yves Cochet dévoile des solutions radicales pour sauver la planète face au dérèglement climatique. Il propose des mesures pour « faire moins d’enfants » et « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes » afin de limiter l’impact écologique d’une population mondiale toujours plus nombreuse.

« Je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. » 

Et d’ajouter que la limitation des naissances nous permettrait de « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».

« Un programme massif de formation et d’information au planning familial et prôné la grève du « troisième ventre » pour l’Europe, là où l’empreinte écologique par individu est l’une des plus importantes. »

• MULTIPLIER PAR DIX LES HARAS NATIONAUX pour relancer l’élevage de chevaux de trait. Qu’on puisse en avoir 10 à 15 millions en France en 2050. Cela va faire rire, mais c’est pourtant plus judicieux que de faire le pari de véhicules 100 % électriques et autonomes en 2050.
• TENDRE VERS UNE AUTONOMIE ENERGETIQUE ET UNE AUTONOMIE EN EAU.
• APPRENDRE LA COOPERATION ENTRE CITOYENS. Se former et former dès maintenant dès l’école
• REPLANTER MASSIVEMENT DES ARBRES DANS DES ESPACES EN FRICHES, obliger les communes par un quota fixé par lois et décrets d’application
• AMELIORER LE CHAUFFAGE DES BATIMENTS. Ce secteur est la première source d’émission de GES. Ces émissions couvrent à la fois le secteur résidentiel et le secteur tertiaire (commerces & services.
• METTRE EN PLACE La transformation énergétique Ce secteur, qui comprend la production d’électricité et le raffinage des produits pétroliers.
• INVESTIR dans l’innovation technologique de produits et de services.
• INTERDIRE l’entrée des lobbies dans les cercles de décideurs d’Etat (anciens collaborateurs de groupes influents devenus ministres ou secrétaires d’état, attachés parlementaires)

Travailler sur les innovations technologiques pour atteindre l’autonomie énergétique et en eau.