Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Le citoyen l’état le monde

Respectable Loge, Fraternité Caraïbe, Orient de Basse-Terre, Région 1 Antilles - Guyane - Caraïbe

Mots Clefs : CitoyennetéManque de solidaritéMépris socialRapport à la règleResponsabilité

La crise du « COVID 19 » a servi de révélateur des difficultés de nos sociétés à fonctionner correctement, que ce soit au niveau du citoyen, de l’état ou du monde.

Le citoyen :

La crise a révélé un manque de « citoyenneté », un égoïsme social, une irresponsabilité d’un citoyen sur consommateur, un refus de la norme, et un problème du rapport à la règle et à la loi.

L’état 

L’état agit en réaction, pas en anticipation par rapport aux évènements. La crise a révélé un État fonctionnant sur le mépris social et serviteur de la finance. Nos dirigeants semblent manquer d’imagination. Et l’influence grandissante de la financiarisation a conduit à un manque de solidarité entre les états : il suffit de voir comment ils se sont arraché des cargaisons de masques à coups de millions et ce dehors de toute règle et de toute organisation. Serviteurs de la finance, les États en sont donc plus arrivés à une concurrence sauvage et destructrice qu’à une solidarité par l’organisation, le tout par manque d’imagination des dirigeants tous formatés par la finance, c’est à dire le besoin de se servir, d’accumuler des richesses et des moyens aux dépens des autres. La mondialisation n’est donc qu’une organisation d’intérêts et de flux financiers et matériels, aux dépens de certains et au profit d’autres, par ailleurs toujours les mêmes. Il est aberrant d’aller acheter de la viande à 8000 km alors qu’on pourrait la produire sur place. Le problème est que le capitalisme crée de la richesse alors que le libéralisme ne crée pas de richesse et met l’argent avant l’homme dans la hiérarchie des valeurs. Il faudrait donc une diminution drastique de la finance au profit d’un capitalisme toujours plus humain car plus proche des réalités et donc moins aveugle

Les souhaits

Il faut améliorer et renforcer l’efficacité des formations et donc revoir la scolarité : comment expliquer en effet que des années de formation en anglais aboutissent à si peu de gens parlant anglais (chez nous) ?

Mettre des « exemples » en exergue permettrait sans doute de pré-orienter les choix des citoyens.

Former les formateurs en continu est indispensable pour avancer vers la citoyenneté.

Aller vers le sens critique, Aller vers le sens du bien commun, mettre  en valeur le bien moral, aller vers la solidarité, doivent permettre d’améliorer les relations entre individus et l’attitude du citoyen envers les faits de société et les règles. Il serait bon aussi d’avoir « des forum » de « citoyens exemplaires » à mettre en lumière.

L’État

La crise a montré les failles de la vision exclusivement financiarisée pour l’organisation d’une société, la finance ne visant qu’à réduire les coûts et ne cherchant pas à prévoir une organisation, attitude qui a largement montré son insuffisance lors de la crise : les États ont fonctionné dans la « réaction à » et non dans « l’anticipation ».

Synthèse

Créer une logique de fonctionnement différente ;

Revenir au capitalisme ;

Créer des richesses immatérielles (culturelles et autres…)

Remettre l’homme et non l’argent au centre des préoccupations

Remettre la finance à sa place qui ne doit pas être la première.

Changer les normes des relations de la communauté internationale

C’est ainsi que l’on pourra tirer les leçons de la crise.

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