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Mariane
Livre blanc

Laïcité : Demain, la République restaurée sur ses bases

Respectable Loge, Victor Schœlcher 86, Orient de Paris, Région 14 Paris 4 et Loges d'Europe de l'Est

Mots Clefs : Défendre activement les valeurs de la RépubliqueProscrire le « Pas de Vague »Reconquérir les « Émirats de la République »

Défendre notre république et restaurer ses valeurs

Le caractère vital de la défense de la République est très mal compris par beaucoup de nos compatriotes. Pour eux la République est installée en France, elle n’est pas vraiment en péril et notre vie de tous les jours n’en dépend pas. Nous avons donc, en tant que Francs-Maçons, deux missions importantes, la première est permanente, la second tient aux circonstances de notre époque :

1. La première mission est d’expliquer ce que la République nous apporte et nous garantit :

1.1. L’état de Droit, l’égalité de tous devant la Loi, les Libertés publiques, la Laïcité, etc., sont des richesses essentielles. Ce n’est pas mince.

1.2. En France, être citoyen c’est appliquer la Constitution et son État de Droit. L’Éducation Nationale devrait l’apprendre à tous, ce n’est pas, malheureusement le cas : le livre de Jean Pierre Obin « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école », paru dernièrement, est révélateur de la gravité de la situation pour l’avenir.

2. Notre seconde mission importante est de dénoncer tous les activistes qui s’attaquent à la République pour pouvoir promouvoir leurs propres modèles de valeurs ou d’organisation de la société, dès lors que celles-ci sont interdites par les lois républicaines. C’est vrai aujourd’hui de Daech, des prêcheurs islamistes radicaux, ou des sectes de tous genres.

2.1. Il se constitue ainsi, dans notre pays, des Zones de non Droit, dans lesquelles un grand nombre de citoyens vivent sous la terreur et ce, trop souvent, dans la domination des hommes sur les femmes. Or nous constatons que pour l’ensemble des pouvoirs publics, du haut en bas, des Présidents de la République jusqu’aux Maires, des Gouvernements de Droite, du Centre ou de Gauche, le mot d’ordre absolu est : Pas de vague.

2.2. Par ailleurs, on laisse faire des dealers de plus en plus actifs, au prétexte qu’ils font vivre des cités entières. On ne réagit pas devant les violences ou les sauvageries. Tout le monde est pris de lâcheté et laisse faire, de peur d’un embrasement. A ce jeu-là, en 1938, les français voulaient à tout prix éviter de voir la guerre éclater et ont signé les accords de Munich. On connait la suite…

Les mêmes causes produisent en général les mêmes effets. Aujourd’hui laisser faire est une forme d’acceptation de l’islamisation. Les islamistes emploient les mêmes méthodes que les nazis avant leur arrivée au pouvoir : L’intimidation et la terreur, la suppression des libertés de conscience, souvent avec des arguments religieux, et nous rejoignons là notre Laïcité.

Notre conviction profonde

Les musulmans français ou étrangers, vivent dans leur grande majorité de façon légale sur le territoire national. Ils ont le droit absolu à la liberté de conscience et à la liberté de culte. Ils doivent être protégés contre les radicalisés qui veulent les faire vivre selon les lois religieuses du 7° siècle et imposer la Charria à toute la population.

Si nous laissons se créer et perdurer ce que François Pupponi appelle « Les Émirats de la République ». Nous ne pourrons plus rien faire pour garantir :

  • ni aux Français l’intégrité du territoire,
  • ni aux musulmans, français ou étrangers, la protection de leurs Droits républicains.

Il n’est ici pas question d’interdiction de « coutumes culturelles », qui sont parfaitement libres lorsqu’elles respectent les lois républicaines.

Ces remarques portent sur la République mais aussi sur la Laïcité et mettent en cause l’inertie politique au plus haut niveau qui fait perdurer cette situation. Si celle-ci continue nous auront bientôt des « guerres de gangs », voir des violences religieuses, qui se terminent toujours soit en régime autoritaire, soit en guerre civile.

Il nous semble que la Franc-Maçonnerie se doit de porter, pour les « jours d’après », ce signal d’alarme.

Les mesures à prendre que nous proposons

1 -Signal d’alarme : Un discours ferme et sans ambiguïté du chef de l’État déclarant la tolérance zéro sur les entorses à la laïcité et sur les atteintes à la Sécurité des Français. Aucune mesure ne sera efficace sans une détermination sans faille du Chef de l’État sur le combat contre l’islamisme radical, sur la prééminence de la loi et sur l’application pleine et entière de la laïcité.

2- De manière générale l’État républicain doit faire appliquer scrupuleusement la loi républicaine en tout lieu et en toute circonstance.

3- Augmenter de façon urgente, les moyens et le budget de la Justice et de la Police.

4- Que les peines soient réellement appliquées dès la première condamnation.

5- Mettre enfin une alternative à la prison qui soit réellement pénalisante pour les mineurs et ne puisse être regardée comme une valorisation devant les autres délinquants. Par exemple incorporation obligatoire dans l’armée pour une durée à définir à partir de l’âge de 15 ans.

6- Revoir le droit du sol. On ne peut pas le supprimer sans sortir de l’esprit de la constitution, en revanche, il faudrait prévoir un statut spécial pour les mineurs qui dépendent de la nationalité de leurs parents. Si ceux-ci sont Français, leurs enfants sont obligatoirement Français. Si ce n’est pas le cas, ils ont le droit de recevoir la nationalité française à leur majorité, sauf s’ils ont été condamnés à un an minimum à la suite d’un délit. Revoir le regroupement familial.

7- Revenir sur l’interdiction des statistiques ethniques.

8- Demander l’interdiction de signes ostentatoires d’appartenance religieuse dans l’enseignement supérieur.

9- Instaurer l’égalité de traitement sur les identités des contrevenants soit en les dévoilant toutes soit en les gardant toutes secrètes.

Après le drame du professeur Samuel Paty, les graves dangers mis en lumière par cet attentat ont éveillé une prise de conscience massive chez les Français. Ils veulent des actes contre l’islamisme radical et plus de déclarations d’intention. Or le cadre juridique actuel limite, voire paralyse, la capacité d’action de l’État. Il est donc de l’intérêt supérieur du pays de desserrer les contraintes juridiques qui empêchent de neutraliser les ennemis de la République.

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