Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

La semaine de quatre jours, levier de relance économique

Respectable Loge, Spartacus, Orient de Paris, Région 14 Paris 4 et Loges d'Europe de l'Est

Mots Clefs : Équilibre vie professionnelle-vie privéeProductivité économiqueQualité de vieSemaine de quatre jours

L’avenir est à la qualité de vie au travail

Le monde du travail évolue grandement, les convergences entre robotisation et intelligence artificielle conduiront à une autre révolution industrielle, il convient d’anticiper dès à présent les modes et formes de travail.

Partager les activités et les adapter à un rythme propice à l’équilibre vie professionnelle/vie privée paraît une donnée d’avenir indispensable. Pour qu’en résulte aussi une productivité qualitative, pourquoi ne pas s’inspirer d’expériences concrètes de certains pays du nord de l’Europe par exemple, d’autant que de façon encore embryonnaire bien des expérimentations existent en France, ici et là.

Des études d’opinion attestent de l’attente de nombre de travailleurs souhaitant répartir leurs activités professionnelles sur une base de quatre jours. D’un point de vue écologique, cette mesure, à l’instar du télétravail, réduirait aussi les déplacements.

Une telle mesure serait à adapter en fonction des secteurs de l’économie, sachant que l’équilibre entre la qualité de vie et la productivité dépendra directement de la nature des métiers exercés sur le terrain.

La recherche de nouvelle forme de travail s’est d’ailleurs trouvée accentuée par la pandémie covid-19. Les organisations recherchent des modes de fonctionnement compatibles avec leurs activités et il s’agit d’une opportunité que d’offrir une telle ressource d’organisation en quatre jours hebdomadaires.

La pratique de la semaine de quatre jours, quoique qu’expérimentale, est probante

Des expériences probantes existent dans différents pays, majoritairement des pays développés, par des organisations qui privilégient l’innovation comme source de développement. A contrario de plus en plus d’études continuent de démontrer que la semaine de cinq jours n’est pas aussi efficace que des semaines de travail plus courtes.

Travailler plus intelligemment plutôt que plus longtemps, tel est le point commun de ces mesures. Autant les résultats sont positifs, autant il s’agit d’initiatives de personnalités dirigeantes atypiques et souvent dans les entités à taille humaine. Les secteurs où ces mesures s’appliquent s’avèrent cependant variées.

En France, des entreprises prouvent la pertinence de ce modèle : JMMBB, YPREMA (80% des salariés sont passés à 4 jours toute l’année depuis 1987), LOVE RADIUS, LDLC, etc, … Que ce soit par Microsoft Japon, Perpetual Guardian en Nouvelle Zélande, ou bien d’autres, la voie est d’ores et déjà entrouverte par des innovateurs en ce domaine.

Inciter par l’exemple et faciliter par la loi

Un texte de loi doit assumer une telle innovation, avec une ouverture non contraignante mais suffisamment incitative. Le droit du travail sera lui aussi à mettre en relation avec cette mesure, avec des formulations permettant aux salariés eux-mêmes d’être à l’initiative d’une telle évolution.

Oser. Accentuer l’impulsion déjà existante. Plutôt que d’attendre une évolution naturelle en ce domaine, il s’agit dès à présent d’inciter à la semaine de quatre jours, de donner corps à une évolution très qualitative, profitable tant aux salariés qu’aux entrepreneurs, et pouvant s’appliquer dans un maximum de secteurs économiques et sociaux. La dynamisation économique étant aussi un des paramètres de cette mesure.

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