Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Construire un monde meilleur

Respectable Loge, L’Émancipation Thouarsaise, Orient de Thouars, Région 9 Ouest

Mots Clefs : ClimatÉconomieÉpidémieInstitutions Internationales

Une économie en surchauffe

Notre économie est basée sur la consommation qui favorise la production, puis les bénéfices et les investissements. Elle s’est pervertie par une surproduction en vue de meilleurs bénéfices sans investissement mais nécessitant une hyperconsommation (dans les pays du nord) ; favorisées par des échanges mondiaux pas toujours contrôlés mais aboutissant à une surchauffe de cette économie et une dégradation de notre planète. Ce modèle ne peut durer. Il se développe comme un cancer. Le commerce s’est étendu à la planète entière bien contrôlé par l’OMC et l’argent circule, tout ceci au prix d’une dégradation inquiétante de l’environnement.

Ce que nous apprend cette épidémie

La santé, angle d’attaque de la pierre brute d’un monde pour demain.

  1. Santé et économie. La santé n’est pas qu’une charge, un coût. C’est aussi un investissement. On n’a pas calculé ce que rapporte la santé, mais on voit bien ce que coute une épidémie mal gérée.
    1. La santé est surtout un investissement : des citoyens en bonne santé physique et mentale rapportent beaucoup à l’économie.
    1. Il en est de même pour l’éducation, la recherche, la culture etc.
  2. Solidarité les uns avec les autres. Cette crise a fait conscience de l’interdépendance des individus : rôle essentiel et souligné des soignants, mais aussi des caissières des super marché, des commerces de proximité (boulangers, épiceries…), des éboueurs, des facteurs, des livreurs et j’en oublie.
  3. La pandémie et nos frontières. Comme toutes les catastrophes, celle-ci traverse les frontières, concerne nos voisins et au-delà. Il en est de même des pollutions quel qu’elles soient et du réchauffement climatique, que nous devons gérer collectivement.
  4. Nécessité d’une gouvernance mondiale.
  5. La pandémie et l’information : La diffusion des connaissances est essentielle aux gouvernements pour anticiper les phénomènes et adapter les décisions, essentielle aux citoyens pour qu’ils sachent quoi faire. On a plus vu la diffusion quasi instantanée d’opinions pas toujours réfléchies, contredites aussi vite par d’autres opinions laissant le citoyen indécis et souvent anxieux. Avons-nous quelque chose à y faire ?
  6. Enfin, cette pandémie nous a fait prendre conscience de l’importance d’une gouvernance mondiale. Que peut être cette gouvernance ? Faut-il instituer une séparation des trois pouvoirs : législatif, judiciaire et exécutif. Que seraient ces trois pouvoirs. N’oublions pas que les pays sont dépendants les uns les autres et que chaque état est responsable de ce qui advient chez lui, mais aussi chez les autres.

Les menaces sont multiples

Alors que cette crise sanitaire menace tout le monde sur la planète, sans distinction ; on aurait pu s’attendre à une cohésion dans la lutte face à elle. Il n’en n’a rien été. Les États ont répondu de façon indépendante le plus souvent, peu concertés entre eux, sans bénéfice de l’expérience des uns et des autres. Voire pire, ils ont agi les uns contre les autres et dans ces conditions, la seule solution cohérente a été de fermer les frontières. C’est une solution quand il s’agit de freiner la circulation d’un virus transporté par les personnes. En peut-il être de même en cas de pollution atmosphérique comme une catastrophe nucléaire, l’émission de gaz à effet de serre et de réchauffement climatique ?

Les grands pays qui pourraient agir, USA, Chine, Russie, Europe, se présentent plutôt comme de grandes puissances militaires prêtes à en découdre si ce n’était l’équilibre des forces qui les retiennent, et encore ? Elles sont en concurrence dans une course aux vaccins et aux traitements car le premier qui aura trouvé sera le gagnant sur le plan commercial et financier On ne voit aucun élan de solidarité entre eux dont certains ont eu des comportements pirates.

Qu’en pensent les populations qui semblent dépassées par ces événements. Or l’enjeu est primordial puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de la préservation de la planète et de l’avenir de nos enfants.

Alors se pose le problème d’une autorité mondiale avec un pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, tous les trois émanent d’une volonté populaire, c’est-à-dire représentatifs.

L’idée à retenir qui paraît la plus importante, la plus difficile à mettre en œuvre compte tenu des résistances éparses, peut-être la plus lointaine, mais qui sait ? C’est la mobilisation de nos gouvernements, de nos diplomaties, économies, justices, pour que se mettent en place cette autorité mondiale chargée de ces problèmes d’épidémies, de pollution et de réchauffement climatique. C’est une utopie bien sûr, mais c’est surtout une nécessité et si la raison des hommes ne peut la mettre en place, alors on peut penser que la violence de la nature et leur propre violence les y contraindront.

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