Liberté et Démocratie

France pays des droits de l’homme ou champion des ostracismes en tout genre :

Selon le CNDH

34 % des sondé estiment que les juifs ont un rapport particulier avec l’argent , 44,6% Que L’Islam est une menace pour l’identité de la France,

59% pensent que de nombreux immigré viennent en France pour la protection sociale, 60% que les ROMS exploitent les enfants. La lecture du livre « Les amnésiques » de G Schwarz, est édifiante à ce sujet de toutes les compromissions et complicités actives passives. L’état loin de freiner cette vague d’ostracisme, accélère ce sentiment : Depuis 1986 plus de 20 lois liberticides ont été proclamées.

Depuis 2015 nous vivons un emballement de ces lois liberticides et cela à pris un cours particulièrement important pour nos droits et nos libertés. Nous passons du principe selon lequel la liberté c’est la norme, au principe de liberté, c’est ce qui est autorisé !

La covid est un accélérateur, un révélateur et sert de paravent à ses restrictions multiples.

« En inscrivant cette exigence de stricte proportionnalité dans la loi, le législateur rappelle à l’exécutif ce que le juge administratif lui impose de longue date : dans un État de droit, la liberté doit rester la règle et la restriction de police l’exception. Il en résulte que les mesures restrictives des droits et libertés ne sont légales que si elles répondent aux trois exigences inhérentes au principe de proportionnalité : la nécessité, l’adéquation et la proportionnalité.

En 2019, 612 000 personnes sont décédées en France. À ce jour, environ 31 000 décès sont attribués à l’épidémie de nouveau coronavirus en 2020, soit l’équivalent de 5 % de la mortalité constatée en

2019 …….

Conclusion

Les données sur la mortalité doivent inciter à davantage réfléchir sur la proportionnalité et la nécessité des mesures de police administrative qui ont suspendu et restreint, et restreignent encore, des libertés aussi fondamentales que la liberté d’aller et venir, le droit de chacun au respect de sa liberté personnelle, les libertés de réunion et de manifestation, la liberté du commerce et de l’industrie, etc. Gageons que les données ci-dessus rapportées y contribueront et que les autorités administratives françaises s’en empareront pour adapter à la réalité des risques sanitaires les mesures restrictives de libertés qu’elles ont prises ou prendront à l’avenir ». Article de l’éditorial « Dalloz» signé par une cinquantaine de Magistrats de toute la France.

Ou va-t-on ? Les médecins décident de nos libertés, pour un prisme plus particulier que je connais bien , les péridurales ont grimpées en flèche, depuis les « mesures d’urgences du plan blanc »

les entreprises profitant du télétravail pour isoler les travailleurs, pour modifier les conditions de travail, pour écorner le droit social en panne, le modèle économique est renforcé en direction du capital !

Le pire est notre silence sur ce sujet (GO), comme en 1968, je dirais il est interdit d’interdire.

Indignez-vous disait S HESSEL, je dis plutôt que la révolte gronde ! et soyons ce révélateur !

Les solutions sont premièrement d’agir sur le cadre :

Réunir un grand nombre de juristes, les écouter, faire cesser ces atteintes aux droits et aux libertés.

Deuxièmement agir sur l’intérieur du cadre, la manière de le percevoir, d’y agir en toute conscience et à terme de le critiquer, pour agir sur son évolution.

C’est de mettre en œuvre une vraie révolution de pensée, qui se fera sur un très long terme, que d’autres ont déjà réalisée dans le monde du travail (l’autogestion, le partage,)

Dans le monde de l’éducation, l’école ouverte (Publique), des écoles à initiatives privées, Montessori, Freynet, dans le monde de l’accompagnement l’école Paolo alto.

On ne nait pas intelligent, on le devient disait Albert Jacquard !

La liberté est une valeur républicaine obtenue dans les larmes et le sang en l’espace de plusieurs siècles d’évolutions. L’autonomie est principe qui en structure l’expression.

L’autonomie ne revient pas à être seul, n’est pas une forme de solitude, ne prône pas l’individualisme. L’autonomie n’est pas une totale indépendance souveraine, car on se réfère toujours à l’ensemble des contraintes qui lie l’individu à son environnement. Trop souvent, les professeurs réclament une autonomie de travail à des élèves, auxquels ils n’ont jamais appris, comment, être autonomes.

L’autonomie c’est « se régir », mais aussi : « ne prendre ses consignes, que de soi-même et ne rendre compte qu’à soi- même », Mais également exprime une forme de capacité, par la volonté à mettre à distance ses penchants naturels et contrôler ses tyrannies intimes.

Interaction entre monde extérieur et un univers intérieur.

L’autonomie se fait par conquêtes progressives, d’une autonomie qui existe déjà à la naissance. (PIAGET).

Une des clés pour construire l’autonomie est de « faire confiance » (aux élèves) et de (les) mettre en confiance.

L’autonomie, principe de gestion complexe qui s’enseigne et qui s’apprend : il combine des compétences à se fixer des buts et des objectifs, à se projeter et anticiper, à faire des choix et à décider, à conduire des mises en œuvre, à évaluer les résultats et procédures mises en jeu.

Les habitudes et routines sont les meilleurs moyens de libérer les fonctions de traitement de l’information et de construction des programmes adaptatifs.

Savoir choisir et pouvoir décider ne suffise pas, il convient d’assumer les conséquences de ses actes sans se réfugier sous la protection d’autre que soi.

Ce n’est pas l’erreur qui apprend, c’est l’erreur rectifiée. Seule sa correction aboutissant à un succès est efficace. La confiance en soi dépend directement, de la balance des réussites et des échecs et de l’amour de soi. Une pédagogie de l’autonomie est une pédagogie de la contribution.

– Apprendre l’autonomie, c’est apprendre à contribuer selon la loi et selon ses propres lois.

L’être autonome sait et peut contribuer au bien !

Le chemin sera long, raison pour laquelle nous devons commencer dès aujourd’hui