En quoi la liberté de conscience peut aider à la reconstruction ?

Le constat

– Des inégalités flagrantes à l’accès à l’école, à la formation, à la culture.

– Un sentiment de surveillance et de liberté conditionnelle.

– Un manque de confiance envers les gouvernements successifs et le désintérêt d’une vie commune dans la cité.

– Le constat fait par beaucoup : les enjeux sont antécédents à la crise, la crise augmente le contraste, on les distingue mieux.

– Une perte de confiance dans les médias qui ne jouent pas un rôle de contre-pouvoir (l’ont-ils joué un jour ?). Manque d’objectivité, abondance de publicité, médiocrité des débats.

– Une société qui prône de plus en plus l’individualisme par la consommation, l’appât du gain… s’appuie sur le principe : « Diviser pour mieux régner ».

– Des Propositions existentielles démagogiques : On nous inflige du plaisir immédiat et l’idée d’un bonheur à venir. Effet pervers : bâillon des masses laborieuses.

– Une paupérisation du peuple, confiscation de l’existence.

– Des violences et des incivilités de plus en plus courantes, visibles et décomplexées.

– En masse, l’humain peut devenir violent et bête.

– On rentre dans une phase de régression généralisée (culturelle, scolaire, économique, sociale, professionnelle, intellectuelle, écologique…)

-Des problèmes vont s’accentuer et d’autres vont apparaître, l’eau douce pose déjà des difficultés dans son accès par les peuples.

-L’éducation se dégrade depuis des décennies et les conséquences sur la population sont désastreuses. La lutte des classes, diluée aujourd’hui dans une société à deux vitesses.

-La génération 68 ne connaissait pas les conséquences de la vie qu’elle a vécu (écologiquement désastreuse par exemple).

-Révolte des réseaux sociaux : Aujourd’hui, n’importe qui peut prendre la parole, sans filtre, ça peut devenir dangereux.

Révolution perpétuelle

Les combats engagés dans le passé – Révolution, un cycle ou pas ?

– L’éducation scolaire laïque obligatoire.

– Les droits fondamentaux comme principe universel de base : Santé, Solidarité, Justice.

– Au XXème siècle, c’est l’avènement des statistiques, des mesures, des études sociales, de la progression de la science. Tout ça peut aujourd’hui nous aider à analyser notre société pour l’améliorer.

– Création d’une société civile grâce à la loi de 1901.

– Certains disent que les révolutions sont cycliques et remettent les compteurs à zéro.

– D’autres pensent que la révolution est une évolution et que chacune amène de nouvelles cartes dans le jeu de l’humanité.

– L’exemple de Cuba ou la révolution a donné des moyens de survivre. Le peuple est pauvre mais pas miséreux

Révolution positive (Propositions concrètes)

– Penser une autre société, en nous servant des outils positifs de l’ancienne.

– Retrouver une cohésion populaire forte derrière des valeurs humaines.

– Privilégier et donner les moyens à l’École de la République.

– Obligation solidaire et participation à l’ouvrage du bien commun (associations humanitaires ou autre).

Philosophie de la République

– Application républicaine à la lettre de notre devise Liberté, Égalité, Fraternité.

– Réintroduction de valeurs humaines par chacun et pour tous au cœur de la vie publique.

– La justice et les droits suivront les valeurs réintroduites

– Mise en place du revenu universel. On repose la question : pourquoi ne pas en faire un combat de la franc-maçonnerie ?

– Un sentiment d’implication sociale pour chaque citoyen à l’aide de mesures favorisant :           

–  La sortie d’une vision manichéenne de la vie (bon/mauvais, bien/mal, noir/blanc)

– La dé-catégorisation des individus (on n’est pas seulement que ce que la société peut voir ou mesurer de nous)

– Mettre en place une participation globale dans l’impôt. Même si tu donnes peu, tu donnes un peu. Ça favorisera l’investissement dans la vie publique. 

– Évacuer la gouvernance par culpabilisation des masses (si tu te douches trop longtemps, tu pollues, si tu n’as pas une nouvelle voiture super chère, t’es un gros naze, si tu n’as pas une Rolex à 40 ans, tu as raté ta vie, etc.)

La pensée, comment la cultiver ?

– Penser autrement, comment accompagner les autres à penser différemment ?

– Avoir le droit et la possibilité de penser différemment doit être considéré comme une responsabilité.

– Faire un état des lieux général de l’état de la pensée dans un ensemble social humain.

– Importance des valeurs, de la réussite personnelle, de la famille, de l’apprentissage, des amis, des humains.

– Repenser l’éducation de nos enfants.

Dans quel contexte, un changement peut-il émerger ?

– Les révoltes passent par une grosse période de difficultés.

– Le changement peut advenir par un déclencheur tel qu’une mesure forte qui engendrera une réaction en chaîne jusqu’à introduire un nouveau prisme politique. Le revenu universel pourrait être une de ces mesures dans notre période. Pourquoi ne pas en faire un combat de la franc-maçonnerie ?

En conclusion : au-delà de la crise de la Covid, nous sommes dans une société dans laquelle l’existence des citoyens se dégrade au fil du temps. Fort du constat que la liberté de conscience est la seule liberté qui ne peut nous être interdite. Elle doit être préservée et entretenue afin que nous puissions imaginer le monde de demain et créer une force de renouveau.

Annexe

Notre travail s’est appuyé au long de nos réflexion, sur les sources suivantes :

1984 et La ferme des animaux – George Orwell

Le meilleur des mondes – Aldous Huxley

De l’Esprit des lois – Charles de Montesquieu

Le contrat social – Jean-Jacques Rousseau

Discours de la Méthode – René Descartes

Un long chemin vers la Liberté – Nelson Mandela

Traité sur la tolérance – Voltaire

Sapiens et 21 leçons pour le XXIè siècle – Yuval Noah Harari