Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Égalité salariale femme / homme

Respectable Loge, République Malouine, Orient de Saint Malo, Région 9 Ouest

Mots Clefs : Ecart de revenusEmplois à prédominance féminineEquité salariale

Problématique : Comment revaloriser les salaires des professions à prédominance féminine, comme les infirmières ou les caissières ?

45 ans après la première loi pour l’égalité salariale (1972), les écarts de revenus entre les femmes et les hommes perdurent. En moyenne, les hommes perçoivent des revenus 25% plus élevés sur l’ensemble de leur carrière, et 9% à travail égal.

Les métiers exercés et le temps de travail expliquent plus de la moitié des écarts salariaux.

Les écarts de salaire horaire sont variables d’un secteur d’activité à l’autre mais ils sont toujours en défaveur des femmes car elles sont concentrées sur des métiers moins qualifiés et moins rémunérés.

En moyenne, la ségrégation professionnelle, c’est-à-dire la répartition genrée des emplois explique une différence de rémunération horaire de l’ordre de – 6,7%. (Insee, DADS, 2013)

État des réflexions déjà produites sur le sujet, état de l’art

L’exemple québécois

La Loi sur l’équité salariale (21 novembre 1996) vise à corriger les écarts salariaux causés par la discrimination fondée sur le sexe. Elle oblige les employeurs de 10 employés ou plus à assurer l’équité salariale entre les emplois à prédominance féminine et les emplois à prédominance masculine équivalents.

Pratiquement, gouvernement du Québec et syndicats ont mis au point un questionnaire standardisé permettant d’évaluer les métiers, d’attribuer une note pondérée à chacun d’eux et à note égale, d’aligner les salaires des professions à majorité féminine sur celles à majorité masculine.

Ainsi la profession d’infirmière ayant été notée comme celle des techniciens informatiques, a vu son salaire moyen passer de 33 000 à 41 000 dollars canadiens (+ 24 %).


En contrepartie de ces revalorisations salariales, les syndicats ont accepté un gel général des salaires pendant 2 ans.

La loi est en passe d’être adoptée dans les autres provinces canadiennes.

Propositions concrètes, opérationnelles, disruptives

Sur le modèle québécois, nous proposons une action publique visant à une évaluation objective des métiers en fonction des compétences requises et à revaloriser les salaires des métiers à prédominance féminine en les alignant sur les métiers à prédominance masculine correspondants.


Il s’agit de se donner les moyens d’appliquer le texte de la loi de décembre 1972 : « Tout employeur assure pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes ».

Parmi toutes les mesures en faveur de l’égalité salariale, nous proposons une loi sur l’équité salariale : l’action consiste à établir des équivalences entre les métiers des secteurs à prédominance féminine et ceux des secteurs à prédominance masculine et à aligner les salaires féminins sur les salaires masculins correspondants.

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