Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Regard biologique sur la pandémie à Coronavirus

Respectable Loge, La Parfaite Union, Orient de Rennes, Région 9 Ouest

Mots Clefs : MaîtriseNouvel humanismePriorité au vivantRécurrence

Récurrence des épidémies et pandémies

« A vos questions, qu’il me soit permis de répondre en vous demandant si nous avons nous, humains chétifs, une connaissance de la nature telle que nous puissions déterminer jusqu’où s’étendent sa force et sa puissance et ce qui est au-dessus d’elle. Nul ne peut sans arrogance porter de jugement à cet égard » écrivait SPINOZA. Les épidémies et pandémies ont touchées l’homme depuis toujours : pestes, Choléra, paludisme, grippe espagnole, grippe asiatique, Covid 19, VIH, etc…..

Les pestes ont conduit les hommes à réagir par :

– le confinement, même si on n’avait aucune idée de l’agent en cause,

– le rejet d’un bouc émissaire, étrangers à la région ou au pays (chinois, commerçants…),

– culpabilisation : punition divine conséquence de notre impiété, conséquence de notre attitude vis à vis de la nature, surpeuplement,

– proposition de remèdes miracles : élixir, huile goménolée, hydroxichloroquine.

Les animaux ne sont pas épargnés, ils ont leurs épizooties :

– myxomatose du lapin,

– cancer de la bouche transmissible chez le diable de Tasmanie,

– fièvre aphteuse,

– peste porcine, etc…

Les végétaux ne sont pas en reste :

– graphiose de l’Orme,

– virus de la tomate,

– verticilliose de l’olivier,

– phylloxera de la vigne,

Ces phénomènes ont des caractères communs :

– le phénomène met en cause des micro-organismes, virus, bactéries, champignons, parasites, c’est-à-dire des êtres vivants (virus mis,à part)

– la plupart du temps avec l’aide d’un autre être vivant (hôte intermédiaire),

– ils mettent en danger une population entière.

Les épidémies ont toujours existé, elles touchent tous les êtres vivants.

La maîtrise des épidémies et pandémies

Les sciences, en particulier les sciences « dures », se proposent de maîtriser la nature, mieux la comprendre pour mieux la maîtriser et s’affranchir de ses contraintes.

Le transhumanisme, avec son cortège de créations, Intelligence Artificielle, neurosciences, nanotechnologies, informatique, génomique, déclare avoir pour ambition de libérer l’homme de ses contraintes biologiques, en fait de sortir l’homme du monde du vivant. Et même de créer un avatar, dépourvu de corps, Ça gênera moins !

Ces épidémies ne sont pas exceptionnelles, ni dans le temps, ni par la victime qui subit, qui est un membre du vivant,

Ces épidémies sont l’expression du vivant auquel l’homme prétend échapper pour se créer une place à part dans le monde. Le vivant se mobilise (micro-organismes, virus, bactéries, etc…) pour assurer sa pérennité au détriment des autres.

L’homme fait partie du vivant, l’épidémie fait partie du vivant. Ce qui nous arrive avec le coronavirus est une manifestation du vivant auquel nous appartenons.

Prétendre échapper à ce monde est illusoire : il y aura d’autres épidémies, de nouveaux micro-organismes (virus et bactéries mutantes) impliqués.

L’épidémie n’est pas due à une situation exceptionnelle ou à un comportement particulier, elle n’est que l’expression de la vie. Le monde du vivant est en perpétuel remaniement. Il est fait de destructions et de créations, certes pas à l’échelle humaine, ce qui ne permet pas de le voir, mais à l‘échelle de l’évolution.

Espérons-nous échapper à cela ? Les épidémies font partie de la marche de ces évolutions.

L’épidémie n’est pas une agression contre la vie, ce n’est que l’expression de la vie.

Construire un nouvel humanisme

L’humanisme, c’est placer l’homme au centre de nos préoccupations, au centre du monde. A part dans l’univers !

L’homme s’est placé au centre du monde, C’est normal : il est juge et partie. Il s’est placé au centre et a construit le monde autour de sa personne. Tout puissant, il a créé un environnement à son avantage, détruisant ce qui fait obstacle à son activité.

L’homme agit ainsi : destruction des espèces vivantes gênantes (loups, ours, insectes, végétaux, arbres etc, …) L’humanisme d’aujourd’hui se résume en un mot : priorité à l’homme. Cela conduit à la situation actuelle.

Il faut construire un nouvel humanisme : priorité au vivant, sans exclure l’homme de ce milieu mais en lui trouvant une place dans le vivant et pas à part.

Les bouddhistes, les hindouistes et les animistes ont inclus cette vision dans leur croyance, pas les monothéistes qui ont placé l’homme au centre de l’univers.

Le monde vivant est un tout, un ensemble qu’on ne peut amputer de certains morceaux sans endommager la totalité,

La pandémie actuelle lui rappelle brutalement qu’il fait partie du vivant et qu’il ne faut pas l’oublier.

Plaçons l’être humain au centre du vivant, et non en ayant une place « à part »

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