Un nouvel horizon

Le sens de la vie

Le dernier mois que nous venons de vivre nous avons été confrontés collectivement à la maladie et à la mort suscitant maintes interrogations sur le sens de la vie individuelle et sociale. La soudaineté de la pandémie et la hantise d’un cataclysme incontrôlable ont bousculé nos repères et nos certitudes générant ainsi une impression de chaos et de désordre à la fois politique, scientifique, et social …

Le pouvoir politique tout d’abord a fait état de carences qui ont confiné au scandale : rien n’était prévu au niveau de la carte sanitaire pour se prémunir contre l’épidémie tant du point de vue du matériel, des équipements et du personnel. Il a fallu s’adapter, imaginer, transférer et même solliciter l’aide internationale !

La sphère scientifique n’a pas été en reste : au scandale s’est ajouté le ridicule.

Nous sommes passés de la médecine du XXIe siècle à celle de Molière le docteur Diafoirus y a régné en maître : comment le citoyen lambda pouvait-il s’y retrouver à travers ces diatribes et invectives, ces joutes oratoires intéressées et calculatrices. Nous ne cherchions qu’un peu d’ordre, d’apaisement et n’avons vu que des factions se disputant le pouvoir financier de consortiums pharmaceutiques à nous donner la nausée, …

Fort heureusement nos « anges blancs » (Il faut entendre par-là notre personnel soignant) ont relevé cet inestimable et sublime défi pour gagner cette course de la montre contre Thanatos.

Pourquoi repenser

Comment dans cette crise, ce profond ébranlement, dans ce « travail de l’incertain » pouvoir penser la société de demain ? 

La philosophie nous a appris qu’il n’y a pas de système humaniste, pas d’organisation fixe des valeurs, mais un ensemble de propositions paradoxales qui s’affirment avec insistance à travers les siècles. On voit que la valeur n’est pas un dogme, ce n’est pas une chose donnée mais acquise, qu’elle est à la fois révélée. Produite par la pensée et l’activité humaine elle doit toujours être réinventée. Elle appartient à tous et s’intègre mal à l’ordre de la puissance, …

Mais il manque à l’homme d’aujourd’hui ce principe d’opposition entre l’idéal et la réalité qui a vivifié nos générations antérieures, précisément cette tension féconde, ces nouvelles valeurs, nous pouvons les retrouver dans notre FRATERNITÉ : la franc-maçonnerie est une société philanthropique à la recherche de la vérité pour améliorer l’être humain et la société.

Notre chemin

Par sa lumière la franc-maçonnerie peut nous guider vers la sagesse parce qu’elle est société initiatique : entre un positivisme de fait et un rationalisme étriqué se préfigure au-delà des contradictions et des paradoxes générateurs d’angoisse une intuition profonde, fondée sur des aspirations spirituelles, mesurées par les puissants outils de la franc-maçonnerie traditionnelle. Les frères ont à développer toutes les virtualités du concept de fraternité, il leur faut désormais en appliquer les conséquences.