Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Pour un nouvel âge d’or

Respectable Loge, Étoile de Marianne, Orient de Niort, Région 9 Ouest

Mots Clefs : Futur possible

Il y a deux manières d’envisager le futur.

Pour la première, tout est prédestiné et ce qui doit arriver est inéluctable.

Pour la seconde, nous pouvons changer le cours des événements jusqu’à l’instant où ils se réalisent.

Nous sommes à l’une de ces grandes périodes de l’histoire ou ceux qui ont la connaissance perçoivent plus clairement le rôle unique qu’ils peuvent y jouer aujourd’hui. Nous sommes à un moment charnière ou il nous est possible d’influer sur notre destinée. Les hommes possèdent le libre abrite et ils peuvent l’utiliser soit pour choisir un chemin vers la liberté, soit pour continuer à vivre une civilisation corrompue.

On dit que le plus grand prophète de notre futur est le passé. En explorant le potentiel d’avenir de la planète terre, il est essentiel d’identifier les évènements qui ont mis en place le présent que nous connaissons.

Le philosophe Georges Santayana disait : « Ceux qui ne se rappellent pas du passé sont amenés à le répéter »

En divisant le peuple en deux cotés ou plus, sur une question ou une autre, les clivages politiques tournent en schisme social, religieux ou même individuel. Ces ruptures peuvent faire naître le fanatisme chez certaines personnes ou dans certain groupe. La haine est une énergie de mort. Elle est aveugle, intolérante, critique, fière, rebelle et bouillonnante ce qui donne du pouvoir au mauvais type de révolution.

La situation dans notre pays est en bien des domaines le miroir de ce qui se passe dans les autres.

L’économie d’un état n’est qu’un simple mécanisme de production et de distribution de bien et de services.

Quand nous parlons d’économie, il s’agit d’un style de vie dans son ensemble. Nous sommes arrivés à une période tout aussi dangereuse que la grande dépression des années trente. Adolf Hitler a émergé des cendres de l’économie allemande détériorée après la première guerre mondiale, non pas par le conflit lui-même, mais par l’inflation qui a suivi.

La révolution des années soixante fut sans doute l’une des plus étranges de tous les temps. La génération de ces années-là vécut l’une des révolutions les plus paradoxales, inexplicables et pourtant extraordinaires de toute l’histoire répertoriée. Les gens sentaient l’approche d’une vague de lumière irrésistible. Ce ne fut pas une révolution des armes et des mouvements politiques. Ce ne fut pas non plus celle de la musique de la drogue et du sexe, d’une jeunesse qui se libérait et suivait une mode passagère. Les années soixante apportèrent un changement alchimique. Ce fut comme un grand lessivage. On assista à une intensification de la flamme de la liberté qui apporta les plus hautes aspirations à ceux qui désiraient visiter les profondeurs de leurs âmes et les hauteurs de nouveaux plans de consciences. Il y avait un intense sentiment de fraternité, une volonté d’être ensemble et de partager une sensation de mobilité et de ne plus être coincé par l’ordre établi.

Nous vivons à une époque où notre besoin de liberté, de lumière, de spiritualité est immense. Nos corps et la planète qui nous nourrit sont pollués par les produits chimiques, les toxines et les déchets d’origine agricole et pharmaceutique. Nos enfants ne reçoivent pas l’éducation qui leur convient. Ils sont confrontés, à la violence diffusée par les médias et les jeux interactifs, à celle des villes, de l’école et de leur famille.

Le viol et le harcèlement sexuel augmentent en fréquence. Les gouvernements et les économies se désagrègent parce que nos dirigeants ne sont pas de grands hommes d’État. Nous avons tendance à considérer notre époque comme exceptionnelle, et elle l’est en effet. Absorbés dans l’ici et maintenant, nous perdons de vu notre itinéraire dans le temps et oublions de nous poser la question : Où allons-nous ?

Pessimisme, défiance, mon pays la France a peur de tout. Peur des étrangers, peur du chômage, peur de perdre ses acquis, peur de l’avenir.

Si individuellement nous n’avons pas de pouvoir sur l’économie, l’individualisme, nous avons toujours le choix de nous transcender pour ne pas sacrifier notre vie sur l’autel des peurs collectives. Le Mahatma Gand ’hi disait : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » Si le pessimisme est contagieux, l’audace, l’espoir et la positivité le sont tout autant, mais en facteurs de succès. Mais le chaos n’est pas une fin en soi, il est bien plus, il est le ressort de la métamorphose.

Ensemble, partageons notre optimisme pour un « tout est possible Français »

L’avenir passe par des choix de société plus claire et plus cohérents. Il passe par un investissement massif dans le capital humain au niveau de la formation à tous les stades de la vie. Il passe aussi par la réconciliation des français avec l’entreprise. Chefs d’entreprise et syndicats doivent surmonter les antagonismes historiques et idéologiques.

La France en premier lieu, doit retrouver la capacité d’innovation. Il faut que la France incarne un pouvoir fort et doux pour défendre la démocratie, les droits de l’homme et le respect de l’autre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, nous devons apprendre avec lucidité et humilité qu’il n’y a pas de vie réussie sans épreuves.

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