Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

L’École de demain

Respectable Loge, Les Amis de la Vertu, Orient de Saint-Tropez, Région 2 Alpes Côte d'Azur

Mots Clefs : Goût de l’effort

Constat

L’école de la République doit donner toutes les chances à chaque enfant : chance d’être instruit, chance d’être sociable et finalement fort de tout ce bagage, chance de se réaliser, de relever des défis, de trouver sa place dans la société.

Elle donne des outils à l’enfant pour comprendre le monde et se découvrir lui-même. Elle développe les valeurs fondamentales de notre république : la liberté, l’égalité, la fraternité, et la laïcité. C’est à travers ces enseignements et grâce à eux que l’enfant va acquérir des libertés : celle de penser, d’analyser, de choisir sa voie, de construire son avenir. C’est par là que passe son émancipation.

Questions et réflexions

Plusieurs questions se posent :

– Celle de l’égalité des chances. Chaque enfant n’est pas à égalité face à l’enseignement, selon sa situation sociale, géographique (matériel informatique obsolète, mauvaise connexion au réseau…). C’est ce qui avait été mis en évidence avec l’apparition de la notion de discrimination positive il y a une vingtaine d’années, et encore aujourd’hui avec la mise en place de la continuité pédagogique par l’utilisation de l’outil numérique lors du confinement.

– Celle de l’impartialité de l’enseignement.

Victor Hugo disait « les maîtres d’école sont des jardiniers en intelligence humaine ». Mais quels sont leurs outils ? Sont-ils adaptés ?

La continuité pédagogique avec l’utilisation de l’outil numérique est une bonne volonté pour maintenir un lien entre l’école et l’enfant et plus largement sa famille. Mais le rôle de l’école est alors réduit à l’instruction. Or l’école est aussi un lieu d’éducation, notamment d’éducation à la citoyenneté et un lieu de socialisation.

Pour s’émanciper, tout être a besoin de connaître le monde dans lequel il s’apprête à entrer. Une ouverture plus généralisée sur le monde de l’entreprise, sur l’étranger où les systèmes scolaires sont différents, repenser l’apprentissage des langues étrangères de manière anticipée et efficiente, mettre l’accent sur la maîtrise de l’outil informatique, représenteraient un pas de géant. Car l’instruction telle que nous la connaissons ne suffit plus.

Propositions de changement

La crise du Covid-19 a coupé momentanément les liens sociaux présents dans l’école, du moins physiquement. Seul est resté le travail. Le temps est alors venu de s’intéresser à cette notion : le travail. Le goût du travail et de l’effort. Le plaisir et la volonté de réussir. Le mérite. Une nouvelle façon de penser l’enseignement s’impose. L’évaluation par compétences va déjà dans ce sens-là mais la traditionnelle évaluation par les notes reste la règle.

Le changement : cela peut-être une évaluation positive, la mise en évidence des forces et non des faiblesses, l’encouragement pour les esprits créatifs afin qu’ils prennent la place qu’ils méritent. Le monde en a besoin. Il a besoin d’esprits créatifs pour s’adapter, pour perdurer.

Horace a dit « Sapere aude » Ose savoir. Or le savoir, c’est le savoir-faire ET le savoir-être. De cette combinaison naîtra l’émancipation de l’enfant.

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