Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

La maladie, la mort, le deuil, la valeur de la vie sont des notions qui ont été bousculées. Comment repenser ces notions en continuité ou en rupture ?

Respectable Loge, L‘Unité d’Uzès, Orient de Uzès, Région non renseignée

Mots Clefs : La maladie

Pour mémoire Nelson Mandela lors de son, discours d’investiture à la présidence de la république d’Afrique du Sud en 2014 a débuté par ces quelques mots devenus célèbres : Le temps est venu de….

Désormais pour notre société, le temps est venu de ………ne plus avoir peur.

« N’ayez pas peur » nous disait le Pape Jean Paul II après son élection en 1978 en faisant référence aux écrits bibliques.

Peur d’applaudir la vie, peur de vivre pleinement le moment présent, peur de tomber malade, peur de mourir, peur de ne pas pouvoir traverser un deuil, peur de l’autre, peur de soi-même, peur de l’imprévu, peur de sortir de sa zone de confort -qu’elle soit personnelle ou professionnelle -, peur de se dévoiler dans nos différentes appartenances spirituelles…

Le temps est venu de ne pas avoir peur d’être soi-même, de devenir ce que l’on est, de savoir qu’en réalité, nous ne savons rien et que nous avons tout à apprendre en se remettant en question en éliminant nos préjugés, nos certitudes, nos croyances, nos convictions.

Le temps est venu de…changer de comportement, de s’ouvrir aux autres, à la vie, d’être dans le kairos grec à savoir le temps du moment opportun et dans l’amor fati, celui d’accepter son destin en s’enrichissant du passé. Changer en savourant le présent, en prenant conscience que chaque moment de la vie, chaque instant de la vie est le moment le plus important de notre vie. Que chaque obstacle est un signe de la vie pour s’améliorer en cultivant notre faculté de résilience.

Le temps est venu d’aimer l’autre en acceptant et en reconnaissant sa différence. Une altérité consubstantielle à une posture de sobriété de vie et d’empathie. Trois valeurs qui nous permettront de donner notre modeste part au changement de notre société, laquelle est en difficulté pour avoir érigé le profit et la richesse en valeur et oublié de facto de tendre la main en direction du plus faible.

Le temps est venu de vivre d’une manière simple en harmonie avec la nature, en la protégeant, de lâcher prise dans une dimension personnelle d’équanimité et de générosité en libérant son égo.

Le temps est venu de prendre soin. Prendre soin de soi, de l’autre, de la nature.

Le temps est venu de bien vivre ensemble en se rappelant l’aphorisme de Victor Hugo dans son œuvre Les Misérables :

« Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que des mauvais cultivateurs ».

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La Maladie - La Mort