Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

5 risques majeurs

Respectable Loge, Fraternité des Peuples-Ernest Renan, Orient de non renseignée, Région non renseignée

Mots Clefs : Généralités

Constat

L’humanité est confrontée à 5 risques majeurs, qui ne sont pas indépendants ;

.1. Le changement climatique et le stress hydrique

.2. La dégradation de la biodiversité

.3. Une crise énergétique et la raréfaction des ressources naturelles (non renouvelables)

.4. L’accroissement des inégalités

.5. Des déficits démocratiques et l’émergence de sociétés autoritaires

Tous les sujets ont été évoqués de façon plus ou moins approfondie.

.1. Le changement climatique est une réalité. Bien que les projections du GIEC soient larges et peu précises, nous les considérons comme inéluctables sans des modifications importantes du mode de vie des humains.

.2. La dégradation de la biodiversité est la conséquence du rétrécissement de la surface des forêts (d’une manière générale ; a contrario certains historiens pensent qu’il y avait moins de surfaces forestières en Gaule qu’aujourd’hui du fait des vastes espaces occupés par l’élevage et l’agriculture) et des terres agricoles, de l’agriculture polluante et d’une consommation alimentaire trop carnée et en expansion.

.3. La crise énergétique provient de l’utilisation croissante des hydrocarbures avec l’adjonction des autres types de production, notamment les énergies renouvelables au lieu de leur substitution.

.4. En tant que maçons, nous devons faire des propositions qui réduisent les inégalités.

.5. Les projections climatiques risquent d’engendrer des migrations massives, qui si elles ne sont pas anticipées et acceptées, vont produire des conflits et replis souverainistes, nationalistes et identitaires.

En complément de ces risques, la planète s’épuise par le retrait de trop de ressources, en son sol.

Cette année, « grâce » au Covid et aux mesures prises pour ralentir sa progression, la date à laquelle l’humanité a extrait les ressources naturelles que la terre peut produire en une année est établie au 22 août, d’après une ONG. Mais ceci signifie encore un épuisement programmé de ces ressources.

Nos propositions doivent donc prendre en considération la finitude de la planète.

La réduction des énergies polluantes, responsables du changement climatique, a été peu abordée par le triangle, face à des urgences plus pressantes que sont les difficultés exponentielles d’accès à l’eau potable dans de nombreuses régions. Cependant, ces deux sujets sont imbriqués à double titre :

.a. Les différents problèmes de disponibilité de l’eau potable sont aggravés par les effets de la pollution par les énergies fossiles, l’accélération du réchauffement climatique qui aggrave l’évaporation et le stress hydrique, et la pollution des rivières et fleuves, des nappes phréatiques et de la mer (qualité de l’eau).

.b. La production d’eau dessalée et dépolluée, ainsi que son transport nécessitent beaucoup d’énergie.

L’eau est mal répartie autour du globe et le changement climatique va accroitre la disparité des situations et aggraver le stress hydrique. Il va en manquer de plus en plus là où il en manque déjà, notamment en Afrique, en Iran, dans le sud de l’Europe et bientôt au Brésil. Les réserves en eau potable profonde diminuent de manière inquiétante.

Il y a environ 12.000 unités de désalinisation dans le monde, qui rejettent de la saumure et du sel dans la mer, ce qui augmente localement la pollution et le taux de salinité, préjudiciable pour les zones de pêche et le phytoplancton.

En Chine, il n’y a plus beaucoup de zones d’accès à l’eau potable, de nombreuses unités de distillation produisent de l’eau exempte de sels minéraux, avec des effets sur la population : des jeunes de 20-25 ans donnent des signes précoces de décalcification de leur colonne vertébrale.

Un autre problème important, pour l’eau est son gaspillage, durant son transport et lors de son emploi. Dans les villes les mieux gérées, les fuites sont de 10 à 20% et dans les campagnes françaises, pourtant exemplaires, c’est 40%. De plus, en agriculture, beaucoup de déperditions sont occasionnées par l’évaporation et le ruissellement après que nous avons détruit les bocages et drainages mis en place par nos aînés. Il est grand temps de réapprendre à bien utiliser l’eau douce qu’elle provienne des cours d’eau, de la récupération des eaux de pluie ou des nappes phréatiques, et c’est devenu un enjeu majeur et immédiat.

Quelques problématiques

Notre triangle a identifié quelques thèmes qui paraissent centraux au projet de Livre Blanc :

  • La souveraineté de l’Europe et des pays qui la compose en termes de :

intelligence économique face à la passoire de données sensibles en Chine (porosité complète entre les grandes firmes du « BATX » et les services de renseignement industriel, politique et militaire) et aux États-Unis (de même pour les GAFAM et la CIA et NSA !)[1]

autonomie énergétique par rapport aux énergies carbonées, mais aussi par rapport au photovoltaïque (usage de terres rares en quasi-monopole chinois) et aux batteries (situation assez similaire) ;

réactivité face aux risques sanitaires : réallocation des ressources pour produire les médicaments et produits hygiéniques de base ou indispensables à la survie ; donner les moyens nécessaires pour une médecine humaine et efficace.

Le verdissement et la soutenabilité de notre production : éviter un épuisement des ressources de la planète avant de rechercher toujours plus loin et de manière toujours plus destructrice. Penser aussi aux risques considérables qui dérivent de la fonte du pergélisol (permafrost en anglais), avec notamment la libération de bactéries et de virus potentiellement meurtriers pour notre espèce.

diminuer la consommation et, surtout le gaspillage (d’énergie, mais aussi d’eau potable). De la sorte nous pourrions avec des efforts légers réduire la consommation de 30 à 50% sans affecter notre capacité de transformation de la matière ! Les recettes peuvent être traditionnelles telles que replanter du bocage qui permet des drainages, l’irrigation naturelle, la tenue des terres et donc le remplissage des nappes phréatiques plutôt que le ruissellement des eaux de pluie très dévastateur. D’autres recettes peuvent utiliser les technologies de pointe (génétique).

remplacer au rythme le plus soutenu possible les énergies carbonées par des ressources renouvelables (eau, vent, soleil, etc.) ou par des procédés « propres », telle l’électricité produite à partir d’hydrogène (à condition qu’il soit obtenu aussi de manière propre) ou fusion thermonucléaire

freiner les unités de dessalement de l’eau de mer (il y en a 12 000 !) et arrêter le rejet dans la mer de saumure létale pour le plancton; il existe des solutions intéressantes pour l’emploi du sel, par exemple des nouveaux matériaux de construction…

Inverser la courbe de montée des inégalités dans nos sociétés :

les BATX chinois et les GAFAM américains contribuent à une concentration incroyable dans la distribution des biens et des services. Les quelques milliers d’emplois qu’ils créent sont contrebalancés par les centaines de milliers d’emplois supprimés dans de plus petites unités de production et surtout dans le commerce et la distribution traditionnelle. La paupérisation (relative) de ces populations est un des engrenages de la montée des populismes ;

les services à la personnes vont devenir de plus en plus importants pourvoyeurs d’emplois dans des sociétés en vieillissement continu. Il n’y a aucune raison pour que ces emplois soient déqualifiés et mal payés. Des logiques nouvelles doivent être mises en place et régulées pour faciliter la reconnaissance sociale de ces emplois et de leur utilité, et donc d’assurer un pouvoir d’achat décent à ceux et celles qui les exercent ;

développer l’inclusion sociale par des financements adaptés aux besoins de chacun/ chacune, en contrepartie d’engagements clairs de résultat.

Raviver ou Redynamiser le lien social et humain non intermédié, qu’il soit intergénérationnel ou transfrontière (au moins dans le cadre européen)

si les médias modernes apportent une aide qui est devenue indispensable en quelques décennies, ils encouragent des mécanismes d’une très grande perversité : perte d’autonomie et de respect de la vie privée, capacité de tracer tous les déplacements, tous les contacts des personnes qui peuvent servir des entreprises ou des Etats totalitaires ;

risque de perte des mécanismes cognitifs tels que l’apprentissage et la mémorisation, avec des conséquences irréversibles sur l’autonomie des êtres humains[2] ;

malgré les risques de pandémie (covid-19 aujourd’hui, mais des scientifiques avertissent que d’autres bactéries et virus pourraient surgir), il est essentiel de maintenir et raviver le lien humain et social dans le respect de soi et de l’autre, donc en intégrant la protection et les gestes barrières.

Penser l’Europe dans un monde multipolaire où la démographie sera de plus en plus inégale, elle aussi et où les conflits externes mais aussi internes d’une violence inouïe vont se multiplier

croissance continue de la population de l’Inde qui dépasse la Chine et atteindra plus de 1,6 milliards en 2050 ; croissance de la population de l’Afrique qui dépassera 2 milliards en 2050 et près de 3 milliards en 2100 (90 millions en 1890 !…) ;

vieillissement et décroissance de plus en plus rapide en Europe et presque partout ailleurs ;

montée des idéologies chargées de haine, souvent en marge des religions dont elles abusent de la terminologie et des traditions. Mésusage des réseaux sociaux par de la désinformation (dont tweets) ;

face à ces risques l’Europe doit devenir politique et assurer la crédibilité de sa défense, laquelle pourra intervenir sur des territoires clés et soutiendra l’expression d’une véritable politique étrangère audible.

Des propositions

La situation ainsi posée met à jour de nombreux problèmes qui n’ont pas obligatoirement une solution.

Est-il matériellement possible d’arrêter le changement climatique sans produire des millions de morts par les effets économiques indirects ? De plus, des drames humanitaires peuvent être causés par une économie en décroissance. La restriction de l’activité humaine par le confinement a amené un gain écologique important mais celui-ci a été quand même insuffisant pour respecter, sur 2020, les accords de Paris. Ce qui illustre les efforts à produire pour tenir cet objectif.

Tout ceci mettant l’humanité devant des choix difficiles, qui risquent d’aggraver le problème en pensant le résoudre, nous sommes confrontés à trois directions principales :

.1. Devant l’immensité des problèmes, il n’y a pas de solution, c’est le triomphe de la fatalité

.2. Adaptation aux bouleversements annoncés, en minimisant les dégâts grâce au progrès scientifique, mais sans remise en cause de notre modèle économique.

.3. Toute piste d’action impliquera une modification de nos modes de vie, de partage, de production et de consommation énergétique et alimentaire.

L’avenir ne sera pas un de ces choix pris isolément, mais un mélange de ceux-ci, plus ou moins imposé.

Au-delà de la résolution des problèmes, la question sous-jacente semble être :

Quel monde voulons-nous ? Sommes-nous capables de mieux distribuer les ressources de notre planète et réduire les inégalités (au lieu de continuer à les aggraver) ?

Pour illustrer ce dilemme, la science-fiction peut apporter une illustration plus ou moins utopique et enviable. Même si l’écologie et la science peuvent nous guider dans nos orientations, nous devons résister à l’illusion d’y voir notre salut :

Ecologie : Une direction néfaste pour l’humanité pourrait être une orientation exagérée pour une forme d’écologie qui, voulant préserver la planète, la rendrait invivable pour certains groupes humains. Comme une préoccupation de riches, avec une augmentation des inégalités, un contrôle des naissances imposé, la croissance pour certains au prix de la régression pour d’autres, …

Science : La consommation d’énergie fossile peut-elle être compensée par un développement massif de la production nucléaire ? Même si les centrales nucléaires produisent une énergie très peu polluante en CO2, cette production pourrait-elle assurer les besoins globaux de l’humanité. Sans engendrer des risques techniques, géopolitiques et démocratiques ? Le nucléaire de fusion étant beaucoup moins dangereux, des efforts de recherche devraient accentuer son développement. Toutefois, sa généralisation n’est pas attendue avant encore plusieurs décennies (note : c’était déjà le discours dans les années 70 !…).

La technologie, l’automatisme et la robotique rendront plus efficace l’industrie et l’agriculture.

Le développement scientifique n’est pas, ou n’est plus[3], porteur d’utopie. De plus, c’est reproduire et faire évoluer un modèle qui est critiquable sous bien des aspects. L’utopie pourrait être dans la décorrélation du travail et de la survie, par exemple par un revenu universel, d’où l’intérêt de remplacer l’humain dans de nombreuses tâches opérables par des robots (avec le risque de perte de savoir que cela peut occasionner).

Une autre voie possible, qui peut aller dans le même sens, serait de revaloriser à la fois socialement et financièrement les activités de service à la personne. Dans des sociétés vieillissantes, le risque de dépendance, les soins médicaux et les travaux ménagers de soutien prendront une importance sans cesse croissante. Ils sont utiles et peuvent déboucher sur des expériences humaines très riches. Mais il faut aussi reconnaître pleinement les efforts de ceux et celles qui les fournissent. C’est vrai pour les hôpitaux. Ce le sera de plus en plus pour les travaux et services rendus dans le cadre domestique.

Même en tenant compte de ses limites et de l’impact sur l’emploi, le développement technologique reste très utile pour vivre mieux. Ici aussi, en se figurant les risques associés, en particulier avec la 5G. Plutôt que d’écarter la proposition de moratoire de la convention citoyenne qu’il a lui-même appelé de ses vœux, le président E. Macron aurait pu adopter une attitude plus constructive et conciliante : la 5G va obliger à remplacer environ 1 milliard de terminaux (avec tous les transports, usage de terres rares, etc.), ce qui aurait eu lieu, mais il y aura une accélération de l’obsolescence… Il est clair que la France ne peut pas faire cavalier seul au risque de perte de compétitivité de son industrie. Une voie possible aurait été de déployer de manière plus progressive la 5G pour permettre son usage dans le cadre industriel dans un premier temps. Et d’utiliser le moratoire pour débattre concernant l’usage à des fins personnelles et de loisirs.

L’axe principal de réflexion est de mieux gérer nos ressources, matières premières, dont terres rares, énergie, etc. En consommant mieux (dans le cycle de production agricole et industrielle comme dans les utilisations par les familles telles que la climatisation ou le carburant), nous pouvons consommer moins et surtout beaucoup moins polluant. Des actions dans le contexte européen sont détaillées ci-dessous.

Concernant la problématique des inégalités, des seuils relatifs pourrait permettre de lutter contre les effets les plus flagrants de pauvreté et même de misère. De proposer un modèle qui permette de lisser les développements. En Europe et en Afrique (développement autocentré face à la démographie).

A partir des problématiques mentionnées ci-dessus, plusieurs des dimensions sont déjà en discussion ou en progrès au plan européen. Ce qui manque le plus aujourd’hui à l’Europe est de rendre crédible sa politique extérieure, ce qui passera nécessairement par une défense crédible.

QUELLE EUROPE ?

Il est difficile de produire une vision de ce vers quoi nous souhaiterions aller, mais nous devons en dessiner au moins une esquisse. Ce qui est clair est qu’un pays européen, fût-il l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la France, ne peut plus y parvenir seul dans un monde complexe, en effervescence et multipolaire. Même si l’Europe ne peut pas tout, elle est la seule voie possible. C’est d’ailleurs un axe qu’a déjà choisi l’Europe– pourtant déjà plus économe que la Chine et plus encore les États-Unis – de promouvoir un développement mieux maîtrisé avec une neutralité carbone visée à l’horizon 2050.

Lors d’une récente conférence (le 3 novembre 2020), le Commissaire européen Thierry Breton a esquissé la voie vers une plus grande autonomie stratégique de l’Europe.

Trois facteurs nous y poussent :

La santé : la pandémie Covid-19 a montré à chacun des États et à l’entité européenne que nous devions avoir en place les équipes médicales, les services de soins intensifs, les médicaments et autres produits sanitaires à portée de main. Et que la solidarité doit pouvoir jouer entre États et entre régions ;

Le climat : il est devenu un enjeu majeur et l’Europe peut être en pointe dans la recherche d’approches efficaces et qui dynamisent son industrie, l’emploi et la solidarité. Le verdissement des financements à l’économie est en voie d’émerger. Un des aspects majeurs est le stress hydrique (voir ci-dessous) ;

La défense : l’approche américaine qui changera sur certains ponts avec l’administration J. Biden (retour à l’accord de Paris), mais beaucoup moins, sauf peut-être le style, sur des sujets de fond.

Par exemple concernant l’industrie de la défense pour laquelle la nouvelle administration maintiendra sans doute les deux axes stratégiques vis-à-vis de l’Europe que sont : « Buy American » et « Burden sharing ». Autant le second est entré dans les esprits (sauf peut-être ceux de nos voisins allemands dont la ministre de la Défense a rêvé dans une tribune d’un retour en arrière de deux décennies…), autant le premier est au détriment d’une industrie européenne performante, compétitive et qui serve de trait d’union entre États pour une coopération militaire renforcée.

La cybersécurité, l’intelligence économique, l’espace et le cloud sont des aspects fondamentaux pour préserver nos sociétés, avec nos valeurs, nos emplois, notre compétitivité et permettre de promouvoir une véritable autonomie stratégique. Il y a du chemin à faire, mais la prise de conscience progresse.

Il convient de continuer et de communiquer adroitement.

L’urgence d’une Gestion de l’eau

En termes de gestion de nos ressources, la principale priorité est celle de l’eau. Pour orienter nos recherches, nous devons comprendre les cycles de l’eau, découvrir les expériences réussies, ou en prévision.

Nous pouvons faire des propositions à différentes échelles, ce que peuvent faire l’ONU, les Etats et plus encore l’Europe, les communautés, jusqu’à chacun de nous. La nouvelle Politique Agricole Commune décidée fin octobre va dans le bon sens, même si elle reste encore trop « prudente ».

Son mode de gestion doit être questionné, est-ce un bien public ? Peut-on se l’approprier et la vendre ?
Est-ce un bien commun, et quelle en serait la gouvernance ?

Il existe différentes techniques pour fabriquer de l’eau potable, microfiltration et nanofiltration avec des membranes de plus en plus fines, osmose inverse, mais faire de l’eau potable à partir d’eaux polluées ou d’eau salée demande beaucoup d’énergie.

L’eau non consommable, salée ou polluée, est présente partout.

Gestion de l’eau dans l’agriculture (maïs, carburants végétaux, …). Les expériences d’arrosage ciblé des plantes ont montré une grande efficacité dans la gestion de l’eau et la préservation des sols.

Une réflexion doit être engagée dès aujourd’hui car le stress hydrique est manifeste dans de très nombreux pays et ne va que s’aggraver avec les dérèglements climatiques. Or, les grands conflits qu’a connus l’humanité ont eu pour origine l’accès à l’eau, besoin vital.

Parmi les pistes concrètes, Isabelle Delannoy propose une piste d’assainissement naturel de l’eau en milieu urbain, au moins dans les villes moyennes (https://fr.symbiotique.org/fr/). D’autres reportages font état d’une gestion nouvelles des revêtements de l’espace publique qui permettent de conserver l’humidité et préserver de la chaleur. Face aux variations de température, en particulier en milieu urbain, c’est une nécessité et une assistance à mieux vivre ensemble.

Un autre exemple de coopération possible autour de l’eau est le canal entre Mer Rouge et Mer Morte. Ce projet qui pourrait apporter beaucoup en termes d’énergie, d’irrigation et de pacification ne progresse plus : https://fr.timesofisrael.com/le-naufrage-des-relations-israelo-jordaniennes-laisse-la-mer-morte-agoniser/

Pour nous maç :., l’enjeu est double : d’une part penser ce défi de l’eau potable qui nous touche de près (en Afrique et, de plus en plus, en Europe), d’autre part toute solution passe par un changement de nos habitudes. En effet, une consommation plus éclairée (par ex. : manger moins de viande dont l’élevage intensif en soi, y compris la consommation intermédiaire de végétaux tels le maïs) requiert des actions de communication et de stimulation par l’exemple.


[1] L’administration américaine fait preuve, de temps à autres, de réactions à l’encontre des GAFAM pour leur position dominante. Et les GAFAM eux-mêmes réagissent face à certaines exigences des agences que sont la CIA ou la NSA. Mais la porosité existe et permet à ces agences, au complexe militaro-industriel proche du Pentagone et à bien d’autres organismes d’utiliser des données du cloud (souvent en toute légalité) pour avancer plus vite et être plus compétitif.

[2] Des études montrent déjà un recul du quotient intellectuel entre les générations successives. Même si cet écart n’est pas encore marqué et le calcul du QI est entaché d’imperfections de méthode, ce signal doit attirer notre attention car si le risque mentionné se matérialisait, il aurait des conséquences très graves pour les sociétés humaines. Il est donc essentiel d’établir la probabilité de matérialisation du risque et l’impact s’il était avéré, et de réagir dès à présent.

[3] Souvenons-nous d’Auguste Comte et du positivisme il y a plus d’un siècle !…

A lire aussi

Le jour d’Après

La loge « Quisqueya l’Amitié Retrouvée » est une loge haïtienne du Grand Orient de France. A ce titre, l’atelier a décidé de réfléchir aux thématiques proposées sous le prisme du pays et avec la participation des...

Lire la suite
Généralités

La situation et ce qu’elle est devenue.

Introduction à la problématique en jeu. La situation et ce qu’elle est devenue. L’individu est l’élément de base, il est seul à se connaitre et savoir ce qui lui convient. Les autres individus il ne...

Lire la suite
Généralités

Les enjeux à venir

Beaucoup de français sont rentrés dans le doute suite à la crise sanitaire. Nous espérons qu’elle va passer, mais tout redeviendra-t-il comme avant ? Beaucoup en doutent et à juste raison. Cette crise devra nous...

Lire la suite
Généralités