Respectable Loge, Alkémia, Orient de Lyon, Région 6 Est et Loges de Suisse
Mots Clefs : Changer l’HommePoints faiblesPoints fortsPendant le confinement l’individu a été confronté à une situation inédite et inconnue qui l’a fait réfléchir, réagir, agir, etc… Avec notre approche du Rite Ecossais Rectifié, nous allons tenter de voir comment l’individu s’est retrouvé en lui, face au contexte. Il y a eu des points forts et des points faibles
Points forts :
Un élan de solidarité s’est dégagé rapidement, spontanément dans différents domaines :
Le monde hospitalier a été en première ligne et a, malgré des moyens pas souvent au rendez-vous, traité l’essentiel et sauvé des vies. D’autres ont continué à travailler pour assurer les besoins essentiels à la collectivité et montrer de la générosité, de l’altruisme, et de l’empathie de manière exceptionnelle par rapport à nos habitudes.
Pendant le confinement l’entraide entre voisins, l’assistance aux personnes plus vulnérables pour le ravitaillement, les contacts entre amis à travers les visioconférences, cette fraternité s’est naturellement répandue.
Un retour aux fondamentaux s’est rapidement imposé, avec :
Le confinement forcé nous a obligé à la remise en question totale, au questionnement sur l’essentiel : la Spiritualité.
L’arrêt des activités a diminué la pollution et fait reprendre ses droits à la Nature.
Néanmoins, la technologie perçue un peu comme déshumanisée a permis à un grand nombre de personnes de conserver un lien humain dans cet isolement : avec le télétravail, l’approvisionnement par commande internet, ou les rassemblements « apéro visioconférence ».
Points faibles :
Mais le confinement a aussi eu des effets négatifs sur la santé psychique et particulièrement pour les personnes seules comme les personnes âgées, ou certains jeunes étudiants vivants dans 15m2 en pleine ville. Jamais les valeurs humaines et les droits de l’homme et du citoyen n’ont été autant bafoués à une époque où l’humain est censé être évolué.
Cette coupure sociétale, cette peur du virus véhiculée intensivement par les médias et son décompte journalier du nb de décès, le climat anxiogène a laissé des traumatismes qui seront longs à évacuer,
à certains la sensation d’être privé de liberté individuelle, de la liberté fondamentale de décider de ce qui est bien pour soi. Les informations farfelues des réseaux dits « sociaux » n’ont eu comme effet que de brouiller encore plus les esprits. Car à l’heure de l’évolution où il semblait que l’être humain, via la technologique numérique, retournait à une version moderne d’un état nomade, il a fallu se terrer sous la contrainte (policière, financière, politique, médiatique)
Comme dans toutes les crises, il y a eu aussi « les esprits pervers » qui se sont manifestés :
Des arnaques à la vente sur internet, sur le prix des produits de première nécessité comme les masques et le gel hydro-alcoolique, l’augmentation démesurée des prix à la consommation sur certains produits, le piratage informatique de certaines entreprises favorisé par le télétravail.
Et enfin le profit illicite de certains commerçants ou entrepreneurs sur les mesures financières de soutien du gouvernement.
Nos politiques dépassés par un évènement auquel ils n’étaient pas préparés, ont aggravé le potentiel anxiogène de la population, qui a résisté.
Avec la seconde vague qui arrive, et les nouvelles restrictions qui sont annoncées, une partie de la population n’adhère plus aux décisions prises, et la confiance dans nos gouvernants, indispensable pour traiter une pandémie, s’étiole au fil des jours. Cette pandémie a transformé la défiance de notre société envers nos gouvernants (caractéristique de notre pays) en une société d’hyper défiance à l’égard de nos élites, de Paris, des riches, des experts, de la science, de la 5G…etc.
3/ Cette crise nous a fait prendre conscience que notre modèle de société peut être mis à terre par un virus, confirmant ainsi la fragilité de notre culture et de nos croyances consuméristes.
Cette crise a remis nos pendules à l’heure des réalités, et on a constaté que les personnes les plus dénigrées socialement, se sont retrouvées au premier plan en période de crise. Elles doivent dorénavant être reconnues par un rééquilibrage de leurs salaires, de leurs moyen et outil de travail
C’est par des actions concrètes, en œuvrant au sein d’associations, dans l’entreprise, dans les cercles d’amis, et par une exemplarité sans tâche que nous pourrons véhiculer les valeurs maçonniques.
La politique de lutte en France contre le coronavirus est marquée par l’exigence de transparence,
Il faut que la confiance se réinstalle dans notre pays.
La gestion de la crise a été un échec notable, et il faut que nos dirigeants se remettent en cause et établissent une politique démocratique, humaniste et non économique. Un grand pas sera fait quand vérité, crédibilité et respect viendront « d’en haut »
Rien ne sera comme avant… Cette crise a rappelé à l’homme quelles sont les vraies valeurs de la vie sur lesquelles il doit s’appuyer pour vivre en société, en communauté, en fraternité.
Cette situation fût une source d’espérance : l’occasion nous est donnée de changer et de nous raccorder, avec le monde, mais aussi avec nous-même. L’homme doit avoir confiance en lui, en sa capacité d’être libre, et son aptitude à devenir meilleur.
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