Sceau GODF
Mariane
Livre blanc

Individu et société

Respectable Loge, Etoile des Mascareignes, Orient de Saint-Pierre, Région 3 Afrique-Asie-Amériques-Pacifique-Océanie dite le Monde

Mots Clefs : Homme central

Cette crise sanitaire a plongé notre pays et bien d’autres pays également à travers le monde dans une période incertaine, imprévisible Et anxiogène. L’individu s’est retrouvé soudainement et brutalement plongé en pleine tourmente de cette crise sanitaire dans un confinement contraignant et face à une situation totalement inconnue à devoir gérer. L’individu s’est retrouvé confronté face à ces peurs, ses craintes et a eu le temps de faire une pose, se mettre en mode ralenti pour observer sa vie, ses motivations profondes mais aussi se questionner sur quels choix et quelles décisions d’avenir il voulait mettre en œuvre pour son futur.

Pour ma part je retiens de cette crise une incroyable capacité des individus à faire face, se mobiliser pour les autres, à retrouver une part d’humanité perdue et surtout être capable de l’exprimer.

 L’hyper individualisme a un instant fait place à l’écoute de l’autre et de ses besoins et le retour d’une solidarité fraternelle. Gageons de conserver cette écoute le plus longtemps possible.

J’aimerais évoquer plus particulièrement le monde de l’entreprise qui s’est trouvé confronté à une situation inédite où des pans entiers de l’économie ont du fermer laissant sur les carreaux des millions de personnes.

Pour celles qui ont eu la chance de pouvoir exercer il a fallu mettre en œuvre de nouveaux dispositifs de sécurité pour les salariés dans le but de maintenir l’activité économique.

A mon sens un élan s’est créé. Chacun dans l’entreprise a du participer à Co-construire un nouveau modèle pour faire face. Une nouvelle forme de résilience plus participative, plus créatrice est née.

La résilience qui est l’expression d’un comportement née face a des difficultés a permis de réfléchir différemment en se posant diverses question : comment faire, exister, aider, soutenir les personnes, ses collègues, sauver son entreprise, comment faire et exister dans ce nouveau cadre contraint.

Comment continuer à travailler quand beaucoup d’entreprises sont fermées et que nous dépendons de leurs fournitures et matières premières nécessaires à la création de la richesse de notre entreprises.

La mondialisation à outrance comme nous la connaissons a pris du plomb dans l’aile et on s’est la aussi rendu compte que cette dépendance était dangereuse pour notre économie car bloquante.

La résilience c’est aussi revenir à l’essentiel de ce qui est important, utile, vital, urgent, indispensable. Prendre la bonne décision qui permet de préserver les emplois.

Revenons à l’utile et un peu moins au tout marketing qui nous abreuve et nous aveugle en produits miracles et indispensables.

 La pénurie a fait prendre conscience à l’individu de ces achats compulsifs et la encore une prise de conscience et une nouvelle dimension économique s’est renforcée et a vu son développement s’accélérer.

L’individu tend a privilégier l’achat de proximité au travers de circuit court avec des envies plus qualitatives et moins quantitatives. Savoir ce que l’on achète, pourquoi, pour quel usage, a pris tous son sens et un courant a l’opposé d’une mondialisation à outrance est née. L’exemple le plus frappant : de zéro fabricant de masques sur le sol français nous voilà doté en l’espace de 4 mois de 5 sociétés qui fabrique en France et soyons en fiers 2 se trouve a la réunion. La réunion le en l’air. Voilà un bel exemple de résilience, de force, de volonté d’entreprendre qui est visible et qui s’est révélée grâce à cette crise.

 L’économie a pris toute sa dimension sociale car on s’est aperçu que sans entreprises ouvertes des millions de personnes étaient sans emploi et que seul un traitement social avec la prise en charge du chômage partiel par l’état a empêché nombreux de nos concitoyens de tomber dans la misère.

Mais les entreprise ont du accentuer leur vision sociale et l’importance de l’humain dans leur organisation car comment créer, fabriquer, vendre quand une partie des salariés ne Veulent pas venir travailler de crainte que ce maudit virus invisible les touchent. N’y a t’il pas la un lien invisible sur la valeur travail, l’implication au travail et sa juste rémunération.

Une évolution pour rapprocher salariés et patron doit naître ou renaître autour d’un dialogue social constructif, ouvert, respectueux de chacun. Pour consolider l’entreprise, mais L’entreprise en échange doit se poser la question de comment mieux rétribuer ses salariés au travers de la richesse finale crées.

Harmonie sociale et développement économique ne sont pas forcément opposés. La finance doit servir l’homme et non l’inverse. De nombreux efforts restent à fournir et devront voir le jour pour y arriver.

Une revalorisation des salaires minimum me semble indispensable pour ne pas en arrivé comme dans le secteur de la santé avec un désengagement des hommes et femmes.

 Les personnes qui ont œuvré et donné corps et vie à la devise fraternité de la France sont un exemple à suivre et cela doit servir à rappeler à tous qu’ensemble on est plus fort unis.

 Telle une entreprise qui a ses valeurs, sa culture, ses modes de fonctionnement, son règlement intérieur cette capacité de résilience créatrice doit aussi servir à proposer un nouveau modèle qui doit nous aider a rebâtir des valeurs communes ( ce que l’on veut pour notre pays) ou partagées par le plus grand nombres.

 Autour de ces valeurs des lois républicaines moins contraignantes et écrasantes dans le respect des droits mais aussi des devoirs de chacun pour favoriser une plus grande liberté de création. La difficulté de notre époque est la vitesse à laquelle se transforme des pans entiers de l’économie notamment aidée par la numérisation des services publics ou privés. Notre époque doit prendre en compte que nous ne sommes pas tous égaux à ce sujet et doit pouvoir inventer et proposer des solutions pour tous : nouveaux métiers (assistant numérique en chair et en os et pas virtuel sur le téléphone)dans le cadre du service public d’aide au plus démunis.

 Un des objectifs doit être de retrouver de la confiance car sans cela rien n’est possible. le doute, le manque de visibilité et de confiance dans l’avenir nous éloignent et nous oppose les uns aux autres et ouvre la porte a toutes les formes de violences verbales et physiques.

Nos politiques ont fait ce qu’ils ont cru bon mais certaines maladresses ont été très mal vécut par la population. L’honnêteté de paroles, l’authenticité d’un comportement ne doit elle pas devenir une nouvelle norme ou un politique ne sachant pas doit pouvoir aussi être en mesure de dire je fais pour le mieux.

Construire un après covid qui prend en compte l’homme comme thème central du développement sera une démarche forcément difficile, longue et compliquée mais gardons l’espoir que le meilleur émergera pour les biens collectifs des indivis, de la société, de l’état et du monde économique.

 Et pour terminer une question: le temps n’est t’il pas venu de changer de république pour fonder une nouvelle page d’histoire ?

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