Même si les Frères s’accordent largement sur l’idée que l’Europe est un espace politique nécessaire et méritant d’être investi, comment remédier au déficit d’identification qui amenuise l’affiliation citoyenne ?
L’Europe ne constitue-t-elle pas le seul espace politique souhaitable, entre un repli national-populiste d’une part, et une mondialisation débridée, d’autre part (puissance économique, consolidation de la paix, affirmation du multilatéralisme…).
Comment établir un « réflexe intellectuel » européen à l’heure où 80% de notre législation a une origine européenne ?
Comment mieux investir politiquement l’Europe qui apparaît souvent par trop technocratique ? Comment insuffler davantage de démocratie ? N’est-il pas pertinent de réfléchir aux problématiques européennes en se mettant à la place des « petits » Etats européens ?
Les élargissements successifs à de nouveaux Etats membres ne conduisent-ils pas à envisager une intégration politique renforcée ?
Doit-on continuer à se couler dans la méthode fonctionnaliste des pères fondateurs de l’Europe, faite de petits pas, ou opter au contraire pour une méthode politique visant à dégager une vision globale et ambitieuse, soit un grand dessein collectif. Ne doit-on pas clairement envisager le passage à une Europe fédérale, seule susceptible de briser les intérêts strictement nationaux ?
Ne faut-il pas mieux diffuser encore l’apprentissage de la langue anglaise, se former, procéder à des mobilités… ? Du côté français, ne convient-il pas de renoncer à l’idée d’une « Europe française » au profit d’une « Europe européenne » qui ne soit pas la reprise de notre propre modèle.
Quant à nos politiques d’alliances, n’est-il pas temps de réanimer le processus euro-méditerranéen correspondant probablement à davantage d’histoires et de cultures partagées ?
L’idée d’un service public européen, ou plutôt de la délimitation de biens publics européens échappant au marché, ne doit-elle pas être renforcée ? En matière économique et sociale, n’est-il pas urgent de mettre en place une harmonisation sociale et fiscale pour éviter les dumpings ?
L’idée du revenu universel, maintes fois évoquée dans notre Loge et au Grand Orient de manière générale, ne pourrait-elle pas faire l’objet d’une transposition et d’une application au niveau européen ?
Comment la Franc-Maçonnerie peut-elle contribuer à une Europe plus sociale et solidaire ?
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